Le Zohar Quotidien 3360

Traduction en hébreu

Commentaire de: Zion Nefesh:
Traduction par Philippe Lombard


Zohar Nasso
Suite du ZQ précédent

#113
Tout ce qu’une personne a fait durant sa vie est enregistré en haut, et au moment de sa mort, ces enregistrements descendent pour témoigner de sa vie. Elle doit les assumer, parce qu’ils montrent exactement ce qu’elle a fait. Aucune de ses actions n’est oubliée ou perdue.
Et lorsqu’elle est emmenée vers sa tombe, ses actions la précèdent devant elle. Trois annonceurs l’entourent, dont un en face à elle, un sur sa droite et un sur sa gauche disant :Voici la personne qui s’est rebellée contre son maître, rebellée contre les cieux, rebellée contre la Torah et contre les commandements. Regardez ses actions ! Regardez ses mots ! Il eut mieux valu qu’elle ne ne vienne pas au monde.

#114
Au moment où elle atteint sa tombe, tous les morts sont contrariés par elle et disent : Malheur à nous que ceci soit enterré parmi nous !
Ses actions et ses mots avancent, entrent dans la tombe et se placent sur son corps, que son âme errante pleure. Du fait que la personne soit enterrée au cimetière, l’ange Douma diligente trois tribunaux désignés pour conduire le jugement qui est exécuté dans la tombe. Trois bâtons de feu en mains, ils infligent le jugement au niveau de Nefesh et de Rouah de son âme. Malheur à ce jugement et malheur à ses actions !
Leçon :
Notre cerveau n’est pas similaire à un ordinateur qui nécessite d’avoir un endroit spécifique dédié au stockage de ses donnés. Tout ce que nous expérimentons dans la vie, que ce soit nos actes, nos paroles ou nos émotions, tout est sauvegardé dans notre mémoire. Nous pouvons ne pas nous souvenir d’un événement précis pendant plusieurs années, jusqu’à ce qu’un jour il réapparaisse dans notre mémoire. Notre mémoire n’est pas contenue dans notre cerveau, mais se situe à un niveau spirituel.
Divers déclencheurs peuvent rapporter à la “vie” des événements détaillés, accompagnés des émotions que nous avons ressenties au moment de leurs manifestations. Ils peuvent être tellement vivants que nous en ressentons les émotions dans notre cœur et notre esprit.
Après la mort, l’âme est libérée des barrières du corps, et toutes ses “mémoires” sont révélées. C’est ce que le Zohar explique lorsqu’il dit que les actions descendent pour témoigner. L’âme pleure la perte du corps et ressent une terrible douleur générée par les regrets de n’avoir pas su profiter de toutes les opportunités pendant qu’elle était encore dans le corps. Seules les personnes vertueuses qui ne se sont pas abandonnées aux plaisirs de ce monde, évitent ce très douloureux processus. Les personnes qui quittent le monde le vendredi après-midi, sautent ce processus étant donné que la Sainteté du Chabbat est révélée sur terre.
Nous oublions beaucoup nos péchés et nos actions négatives. Nous pouvons commencer par corriger nos anciens péchés en entreprenant davantage d’actions positives, en particulier celles qui nous connectent avec le texte sacré du Zohar et les Téhillim qui révèlent une grande Lumière au monde.
Donner la Tzédaka est une action puissante qui corrige nos erreurs passées, en transformant la matière en lumière. Nous pouvons nous servir en support de méditation de ce que pourrait apporter les mérites de notre Tzédaka pour corriger les mauvaises actions que nous avons faites et les mots indésirables que nous avons prononcés dans le passé.
Divisez votre dîme mensuelle en petites sommes et distribuez-la chaque semaine en méditant comme indiqué ci-dessus. C’est un outil spirituel très fort pour nettoyer et apporter le succès.
Nous pouvons dédier pratiquement toute action positive à nettoyer nos iniquités passées et/ ou ajouter des mérites pour élever notre âme après qu’elle ait quitté notre corps.
Nous continuerons sur le sujet dans les études suivantes du Zohar Nasso.