Daily Zohar 4272
142. בֹּא רְאֵה, אַף עַל גַּב שֶׁרוֹצִים לְהִסְתַּכֵּל בַּלְּבוּשׁ, כָּעֵת פָּסוּק זֶה כָּךְ אוֹמֵר, שֶׁאָדָם הוֹלֵךְ בָּעוֹלָם הַזֶּה וְנוֹתֵן לוֹ הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא עֹשֶׁר כְּדֵי שֶׁיִּזְכֶּה בּוֹ לָעוֹלָם הַבָּא וְתִשָּׁאֵר אֶצְלוֹ הַקֶּרֶן. מַהִי הַקֶּרֶן? אוֹתָהּ שֶׁעוֹמֶדֶת, שֶׁהוּא מָקוֹם לִצְרֹר בּוֹ הַנְּשָׁמָה. בִּגְלַל זֶה צָרִיךְ לְהַשְׁאִיר אַחֲרָיו לְאוֹתָהּ קֶרֶן, וְקֶרֶן זוֹ יְקַבְּלָהּ לְאַחַר שֶׁיֵּצֵא מֵהָעוֹלָם הַזֶּה.
143. מִשּׁוּם שֶׁקֶּרֶן זוֹ הִיא עֵץ הַחַיִּים שֶׁל אוֹתוֹ עוֹלָם, וְלֹא עוֹמֵד בָּעוֹלָם הַזּה אֶלָּא אוֹתוֹ פְּרִי שֶׁיּוֹצֵא מִמֶּנּוּ, וְלָכֵן אוֹכֵל הָאָדָם פִּרְיוֹ, שֶׁזּוֹכֶה בָּעוֹלָם הַזֶּה, וְהַקֶּרֶן קַיֶּמֶת לְאוֹתוֹ עוֹלָם לִזְכּוֹת בָּהּ בְּחַיִּים עֶלְיוֹנִים שֶׁלְּמַעְלָה.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Béhaalotekha
Suite du ZQ 4271
#141
Il demande qu’est-ce qu’un cœur mauvais ?
Il indique que le verset qui suit l’explique, ainsi qu’il est écrit :
L’Ecclésiaste 6 :2
“ . אִישׁ אֲשֶׁר יִתֶּן לוֹ הָאֱלֹהִים עֹשֶׁר וּנְכָסִים וְכָבוֹד וְאֵינֶנּוּ חָסֵר לְנַפְשׁוֹ מִכֹּל אֲשֶׁר יִתְאַוֶּה וְלֹא יַשְׁלִיטֶנּוּ הָאֱלֹהִים לֶאֱכֹל מִמֶּנּוּ כִּי אִישׁ נָכְרִי יֹאכֲלֶנּוּ זֶה הֶבֶל וָחֳלִי רָע הוּא ”
“ Un homme à qui Dieu a donné des biens, des richesses et l’honneur en sorte que rien ne lui manque qu’il ne désire, et que Dieu ne lui en a pas donné la jouissance qui profite à un étranger, ce n’est là que vanité et une souffrance amère.”
Ce verset est difficile à comprendre car il est dit “ rien ne lui manque qu’il ne désire” et ensuite que “ Dieu ne lui en a pas donné la jouissance qui profite à un étranger” quand il a besoin de rien.
Il répond que c’est un secret comme toutes les paroles du Roi Salomon (L’Ecclésiaste) qui sont déguisées dans d’autres mots, à l’instar des paroles de la Torah qui sont revêtues avec des “histoires” de ce monde.
#142
Même si les histoires de la Bible sont profondes, nous avons toujours besoin de les lire au premier niveau, puisqu’elles sont habillées des mots et des symboles de ce monde.
Le verset ci-dessus révèle qu’à une personne qui marche sur ce monde, Le Très-saint, Béni Soit-Il, lui accorde la richesse afin qu’elle l’utilise pour gagner des mérites pour le monde à venir. Le principe de l’argent restera avec lui pour toujours, car le lieu où l’âme recevra sa “fortune” se situe dans le monde à venir.
#143
Le principe de la richesse est “l’Arbre de Vie” du monde à venir – Zeir Anpin.
Dans ce monde nous consumons et apprécions seulement les fruits de l’Arbre que nous avons gagné en ce monde. Le principal nous est sauvegardé pour le monde à venir afin d’apprécier la vie dans le monde céleste.
Leçon :
https://www.sefaria.org.il/Mishnah_Peah.1.1lang=bi
אֵלּוּ דְבָרִים שֶׁאֵין לָהֶם שִׁעוּר. הַפֵּאָה, וְהַבִּכּוּרִים, וְהָרֵאָיוֹן, וּגְמִילוּת חֲסָדִים, וְתַלְמוּד תּוֹרָה. אֵלּוּ דְבָרִים שֶׁאָדָם אוֹכֵל פֵּרוֹתֵיהֶן בָּעוֹלָם הַזֶּה וְהַקֶּרֶן קַיֶּמֶת לוֹ לָעוֹלָם הַבָּא. כִּבּוּד אָב וָאֵם, וּגְמִילוּת חֲסָדִים, וַהֲבָאַת שָׁלוֹם בֵּין אָדָם לַחֲבֵרוֹ, וְתַלְמוּד תּוֹרָה כְּנֶגֶד כֻּלָּם:
Voici les choses qui n’ont pas de quantité définie :
– Les coins [d’un champ].
– Les premiers fruits [les offrandes apportées] apparaissant [au Temple lors des festivals des trois pèlerinages].
– Les résultats des bonnes actions et l’étude de la Torah.
Ce qui suit sont les choses dont un homme apprécie les fruits en ce monde, tandis que le principal subsiste pour lui dans le monde à venir :
– Honorer son père et sa mère.
– Les résultats des bonnes actions et l’établissement de la paix entre une personne et son ami.
– L’étude de la Torah les vaut tous.
La vie dans ce monde est temporaire, et nous travaillons pour être “payés” après notre départ. Nous faisons le bien et évitons le mal pour construire une fortune principale et d’en avoir l’usufruit dans le monde à venir.
Nous n’avons pas peur de vieillir, car c’est inéluctable. Nous devons faire de notre mieux pour prolonger la vie afin d’avoir davantage de temps pour engranger des mérites pour le monde à venir. Nous devons être inquiets de manquer des opportunités de faire le bien et de perdre des mérites.