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Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe Lombard

Zohar Miketz
Suite du ZQ 4424

#151

« Et si vous demandez s’il est possible qu’une bonne personne fasse un mauvais rêve, la réponse est oui. La réponse est oui, car tous les maux futurs qui guettent ceux qui transgressent les paroles de la Torah, et tous les châtiments qu’ils sont destinés à subir dans le monde et après la vie dans ce monde, le roi David les a vus. Le roi David a vu tout cela, de sorte que la crainte d’Hashem l’habite en permanence. Cela résout la question précédente de savoir comment il a pu voir en rêve des choses qui n’étaient pas vraies. Il a vu des vérités liées à ceux qui transgressent. Ces choses lui ont été montrées pour susciter en lui la crainte des Cieux, comme il est écrit :

Ecclésiastes 3 :14
“ . יָדַעְתִּי כִּי כָּל אֲשֶׁר יַעֲשֶׂה הָאֱלֹהִים הוּא יִהְיֶה לְעוֹלָם עָלָיו אֵין לְהוֹסִיף וּמִמֶּנּוּ אֵין לִגְרֹעַ וְהָאֱלֹהִים עָשָׂה שֶׁיִּרְאוּ מִלְּפָנָיו ”
“ Je sais que tout ce que Dieu fait est éternel. Rien ne peut y être ajouté, et rien ne peut en être retiré. Dieu le fait pour que les hommes aient peur devant lui.”

“Le craindre » est le mauvais rêve, qui inspire la peur à une personne. Par conséquent, une personne juste peut faire également un mauvais rêve, comme indiqué ci-dessus.

Leçon :

Ce Zohar explique l’objectif spirituel des mauvais rêves du roi David. Malgré sa droiture, les mauvais rêves ont servi d’outil à Hashem pour lui inculquer constamment la crainte de Dieu. Ces rêves n’étaient pas le reflet de ses échecs personnels, mais plutôt un aperçu visionnaire des conséquences du péché et de la transgression. Ils étaient un moyen de le maintenir spirituellement alerte et à l’écoute de la volonté d’Hashem. Même les expériences désagréables ou mauvaises peuvent avoir un but spirituel profond et positif. Nous remercions Hashem pour les bonnes choses et apprenons des expériences perturbantes.

#152

Nous avons appris qu’une personne qui fait un rêve doit en demander l’interprétation à des personnes qui l’aiment et qui sont de bonne volonté, afin que leur interprétation soit positive. La volonté, qui est la pensée, Hockmah, est le début des Sefirot et de tout. Les mots sont Malkhout, qui est la dernière des sefirot, la fin de tout. Il y a donc un aspect de complétude. Le début et la fin des sefirot ont un chemin complet de la pensée à l’accomplissement. En outre, ceux qui interprètent le rêve prient et demandent la miséricorde pour la personne, afin que la bonne interprétation qu’ils ont fournie puisse se réaliser.

Leçon :

Ce Zohar souligne l’importance d’interpréter les rêves de manière positive, en particulier lorsqu’ils sont partagés avec des êtres chers. Ce concept est lié à l’idée selon laquelle le début (la pensée, Hokmah) et la fin (Malkhout) convergent pour créer un processus complet. Les bonnes interprétations et les souhaits des autres n’apportent pas seulement des résultats positifs, mais invoquent également la miséricorde d’en haut,

Nous devrions toujours exprimer nos pensées de manière positive. Même si nous voyons une personne faire une mauvaise action, nous ne disons pas « tu as fait une mauvaise action » ou « tu es mauvais », nous demandons simplement « ce qui serait mieux de faire… ». Lorsque nous nous entraînons à ne prononcer que des mots positifs, nous créons autour de nous des anges positifs qui nous aident à manifester ce dont nous avons besoin.