Le Zohar Quotidien # 4440 – Vayéhi – Pourquoi le Coq Noir Apparait-Il ?




Daily Zohar 4440

Holy Zohar text. Daily Zohar -4440

165. אָמַר רַבִּי יוֹסֵי, תַּרְנְגוֹל שָׁחֹר לָמָּה יוֹצֵא? אָמַר לוֹ רַבִּי יְהוּדָה, כָּל מַה שֶּׁעָשָׂה הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא בָּאָרֶץ, הַכֹּל רָמוּז בַּחָכְמָה, רַק שֶׁבְּנֵי אָדָם לֹא יוֹדְעִים. זֶהוּ שֶׁכָּתוּב (תהלים קד) מָה רַבּוּ מַעֲשֶׂיךָ ה’ כֻּלָּם בְּחָכְמָה עָשִׂיתָ מָלְאָה הָאָרֶץ קִנְיָנֶךָ. וּמִשּׁוּם שֶׁנַּעֲשׂוּ בְחָכְמָה, כֻּלָּם רְמוּזִים בַּחָכְמָה.
166. וְהַתַּרְנְגוֹל הַשָּׁחֹר, שָׁנִינוּ, אֵין דִּין שׁוֹרֶה אֶלָּא בְּמָקוֹם שֶׁהוּא מִינוֹ, וְשָׁחֹר בָּא מִצַּד הַדִּין. וְלָכֵן בַּחֲצוֹת הַלַּיְלָה מַמָּשׁ, כְּשֶׁמִּתְעוֹרֶרֶת רוּחַ שֶׁל צַד צָפוֹן, שַׁלְהֶבֶת אַחַת יוֹצֵאת וּמַכָּה תַּחַת כַּנְפֵי הַתַּרְנְגוֹל וְהוּא קוֹרֵא. וְכָל שֶׁכֵּן בְּתַרְנְגוֹל שָׁחֹר, שֶׁמִּתְכַּוֵּן יוֹתֵר מֵאַחֵר.


Commentaire de Zion Nefesh:

Traduction par Philippe Lombard

Zohar Vayéhi
Suite du ZQ 4439

#165

Rabbi Yossi demanda pourquoi le coq noir apparut-il ? » Rabbi Yéhouda répondit : « Tout ce que le Très-Saint, Béni Soit-Il, a fait sur terre, fait allusion à Hockmah (la sagesse), mais les gens ne le savent pas. C’est ce que signifie le verset.

Psaume 104 :24
“ . מָה רַבּוּ מַעֲשֶׂיךָ יְהוָה כֻּלָּם בְּחָכְמָה עָשִׂיתָ מָלְאָה הָאָרֶץ קִנְיָנֶךָ ”
“ Ô YHVH, que tes œuvres sont multiples ! Tu les as toutes créées avec sagesse. La terre est pleine de Tes biens.”

Parce qu’elles ont été faites avec sagesse – Hockmah – elles font toutes allusion à Hockmah.

#166

À propos du coq noir, nous avons appris que le jugement ne réside que dans un lieu qui lui est propre. La couleur noire vient du côté du jugement, car la teinte noire fait allusion à la Séphira de Malkhout, qui est l’attribut du jugement. Par conséquent, à minuit, lorsque le vent du nord, qui représente la ligne Gauche, se lève, une flamme de feu frappe sous les ailes du coq et il chante, comme nous l’avons expliqué plus haut. Un coq noir, issu de l’attribut du jugement, fait allusion de manière plus significative à ce sens du jugement qu’un coq d’une autre couleur.