Daily Zohar 4461
169. אֶלָּא, לְמֶלֶךְ שֶׁהוּא שָׁלֵם מֵהַכֹּל, דַּעְתּוֹ שְׁלֵמָה מֵהַכֹּל, מַה דֶּרֶךְ אוֹתוֹ הַמֶּלֶךְ? פָּנָיו מְאִירוֹת תָּמִיד כַּשֶּׁמֶשׁ, מִשּׁוּם שֶׁהוּא שָׁלֵם. וּכְשֶׁדָּן, הוּא דָּן לְטוֹב וְדָן לְרַע, וְעַל זֶה צָרִיךְ לְהִשָּׁמֵר מִמֶּנּוּ. מִי שֶׁהוּא טִפֵּשׁ, רוֹאֶה אֶת פְּנֵי הַמֶּלֶךְ מְאִירוֹת וּמְחַיְּכוֹת וְלֹא נִשְׁמָר מִמֶּנּוּ. וּמִי שֶׁהוּא חָכָם, אַף עַל גַּב שֶׁהוּא רוֹאֶה שֶׁפְּנֵי הַמֶּלֶךְ מְאִירִים, אָמַר: הַמֶּלֶךְ וַדַּאי הוּא שָׁלֵם, שָׁלֵם מֵהַכֹּל, שָׁלֵם בְּדַעְתּוֹ, אֲנִי רוֹאֶה שֶׁבְּאוֹתוֹ הָאוֹר יוֹשֵׁב בְּדִין וְנִתְכַּסֶּה, אַף עַל גַּב שֶׁלֹּא נִרְאֶה, שֶׁאִם לֹא כָּךְ, לֹא יִהְיֶה מֶלֶךְ שָׁלֵם, וְלָכֵן צָרִיךְ לְהִשָּׁמֵר.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Bechalach
Suite du ZQ 4460
#168
Le Saint Nom est inscrit, gravé en soixante-douze mots. Cela signifie que les trois séries de soixante-douze lettres de chacune des trois lignes se combinent et s’entrelacent, formant soixante-douze mots, chacun composé de trois lettres des trois lignes. Ces mots sont ornés des patriarches, à savoir Hessed, Gebourah et Tiféret, qui constituent le Saint Chariot supérieur.
La question se pose : Pourquoi la troisième série de lettres n’est-elle pas écrite de deux manières, certaines dans l’ordre et d’autres inversées, pour s’aligner sur les côtés Droit et Gauche, étant donné que la ligne du milieu soutient l’illumination des deux côtés ? Nous avons appris que « Tu as établi l’équité » (Psaume 99:4), qui signifie que le Très-Saint, Béni Soit-Il, crée la droiture et soutient les deux côtés. Il est écrit : » Et la barre du milieu (הַבְּרִיחַ הַתִּיכוֹן) au milieu des planches » (Exode 26:28), qui fait référence au Très-Saint, Béni Soit-Il, est la ligne du milieu qui soutient les deux côtés. Ainsi, il aurait fallu écrire la moitié dans l’ordre droit, comme la ligne de droite, et l’autre moitié inversée, comme la ligne de Gauche. Rabbi Yitzchak a dit : « La barre du milieu » est Jacob, et tout est Un, car Jacob représente également la ligne du Milieu.
#169
Cela peut être comparé à un roi qui est complet dans tous les aspects et dont la sagesse est parfaite. La nature d’un tel roi est que son visage brille toujours comme le soleil en raison de sa complétude. Lorsqu’il juge, il juge aussi bien le bien que le mal. C’est pourquoi il faut être prudent en sa présence. En voyant le visage brillant et souriant du roi, un fou ne se protège pas. Mais le sage, même s’il voit le visage du roi rayonner, dit : « Le roi est complet à tous égards, son intelligence est parfaite. Je vois que, dans cet éclat, il y a le jugement qui est caché, donc non apparent. S’il n’en était pas ainsi, le roi ne serait pas complet. Il faut donc être prudent.