Daily Zohar 4465
179. בְּאוֹתָהּ הַשָּׁעָה רָאוּ יִשְׂרָאֵל צָרוֹת מִכָּל הַצְּדָדִים: הַיָּם בְּגַלָּיו שֶׁעוֹלִים לִפְנֵיהֶם. מֵאֲחוֹרֵיהֶם כָּל אוֹתָם אוּכְלוּסִים, כָּל אוֹתָם מַחֲנוֹת מִצְרַיִם. מֵעֲלֵיהֶם כַּמָּה קָטֵגוֹרִים. הִתְחִילוּ צוֹוְחִים לַקָּדוֹשׁ-בָּרוּךְ-הוּא.
180. אָז כָּתוּב, וַיֹּאמֶר ה’ אֶל מֹשֶׁה מַה תִּצְעַק אֵלָי. וְשָׁנִינוּ בְּסִפְרָא דִצְנִיעוּתָא, אֵלַי דַּוְקָא, הַכֹּל תָּלוּי בָּעַתִּיק. בְּאוֹתָהּ הַשָּׁעָה נִגְלָה הָעַתִּיק הַקָּדוֹשׁ, וְנִמְצָא רָצוֹן בְּכָל הָעוֹלָמוֹת הָעֶלְיוֹנִים, וְאָז הָאוֹר שֶׁל הַכֹּל הֵאִיר.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Bechalach
Suite du ZQ 4464
#179
À ce moment-là, Israël est confronté à la détresse de tous les côtés. Devant eux, la mer et ses énormes vagues ; derrière eux, tous les camps d’Égypte. Au-dessus d’eux, il y avait les forces du jugement. Ils se mirent à crier vers le Très-Saint, Béni Soit-Il.
#180
Puis il est écrit :
Exode 14 :15
“ . וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל מֹשֶׁה מַה תִּצְעַק אֵלָי דַּבֵּר אֶל בְּנֵי יִשְׂרָאֵל וְיִסָּעוּ ”
“ YHVH dit à Moïse : « Pourquoi cries-tu vers moi ? Dis aux enfants d’Israël d’aller de l’avant.”
Dans Sifra Detzniuta (Livre de la dissimulation), nous apprenons que “vers moi” se réfère précisément à Zeir Anpin, car tout dépend d’Atik. À ce moment-là, Atika Kadisha s’est révélée, et le désir a été aperçu dans tous les mondes supérieurs, et alors la Lumière de tout se mit à briller.
Explication : On sait que la sagesse de l’Égypte était du côté gauche, dans le secret du » grand monstre (הַתַּנִּים) couché au milieu de ses fleuves » (Bo #38), et cette sagesse a sa racine dans Binah d’Arich Anpin, à l’extérieur de sa tête. Pour fendre la mer et noyer les Égyptiens, il fallait d’abord annuler leur racine élevée dans la sainteté d’Arich Anpin. Cela ne pouvait se faire qu’à travers la grande Lumière d’Atika Kadisha, qui est la racine de tout.
C’est pourquoi Zeir Anpin a dit : « Pourquoi criez-vous vers moi ? » en se référant à Atika, dont tout dépend. Sa grande lumière peut effacer la racine égyptienne dans Binah d’Arich Anpin comme la lumière d’une bougie est effacée devant une torche. Puisque la lumière d’Atika est la lumière de tout, tout est annulé dans sa lumière. C’est ainsi, qu’à cette époque, la racine élevée des Égyptiens fut effacée.