Daily Zohar 4670
277. כְּמַעֲשֵׂה אֶרֶץ מִצְרַיִם אֲשֶׁר יְשַׁבְתֶּם בָּהּ לֹא תַעֲשׂוּ. רַבִּי יִצְחָק פָּתַח, (תהלים קב) לְסַפֵּר בְּצִיּוֹן שֵׁם ה’ וּתְהִלָּתוֹ בִּירוּשָׁלִָם. שָׁם שָׁנִינוּ, הַשֵּׁם הַקָּדוֹשׁ נִסְתָּר וְנִגְלֶה. וְהַתּוֹרָה, שֶׁהִיא הַשֵּׁם הַקָּדוֹשׁ הָעֶלְיוֹן, נִסְתֶּרֶת וְנִגְלֵית. וְכָל פָּסוּק שֶׁבַּתּוֹרָה, וְכָל פָּרָשָׁה שֶׁל הַתּוֹרָה, נִסְתָּר וְנִגְלֶה.
278. שֶׁלָּמַדְנוּ, אָמַר רַבִּי יְהוּדָה, מֵחֻצְפָּתָהּ שֶׁל צַדִּיקָה אַחַת יָצְאוּ כַּמָּה טוֹבוֹת לָעוֹלָם, וּמִי הִיא? תָּמָר, שֶׁכָּתוּב (בראשית לח) וַתֵּשֶׁב בְּפֶתַח עֵינַיִם. אָמַר רַבִּי אַבָּא, פָּרָשָׁה זוֹ מוֹכִיחָה שֶׁהַתּוֹרָה נִסְתֶּרֶת וְנִגְלֵית. וַהֲרֵי הִסְתַּכַּלְתִּי בְּכָל הַתּוֹרָה וְלֹא מָצָאתִי מָקוֹם שֶׁנִּקְרָא פֶּתַח עֵינַיִם, אֶלָּא הַכֹּל נִסְתָּר, וְסוֹד הַסּוֹדוֹת הוּא.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Acharei Mot
Suite du ZQ 4669
#276
Nous avons appris que Rabbi Shimon avait dit à ses amis : « De mon temps, les gens du monde n’auront pas besoin de cela – de sortir le rouleau de la Torah dans la rue. »
Rabbi Yossi a répondu : « Les Tzadikim protègent le monde de leur vivant et encore plus après leur mort. Selon ce qui est écrit ,
Ésaïe 37 :35
“ . וְגַנּוֹתִי עַל הָעִיר הַזֹּאת לְהוֹשִׁיעָהּ לְמַעֲנִי וּלְמַעַן דָּוִד עַבְדִּי ”
“ Car je défendrai cette ville, je la sauverai, à cause de moi et à cause de mon serviteur David.“
Pourtant, ce texte n’a pas été écrit du vivant de David.
Rabbi Yéhouda demanda : « Quelle différence y a-t-il ici à ce qu’il soit écrit : « à cause de Moi et à cause de Mon serviteur David », mettant l’un sur le même plan que l’autre ? ». Et il répondit : « C’est plutôt parce que David a mérité d’être relié au char sacré (la Merkaba) des Patriarches, qu’il est le quatrième d’entre eux, ce qui est le secret de Malkhout… ». Par conséquent, tout est un.
Notes :
Les Tzadikim ont un puissant effet protecteur sur le monde, à la fois dans la vie et après la mort. Rabbi Shimon souligne que son mérite protège la génération de la nécessité de prendre des mesures extraordinaires pour invoquer la Miséricorde d’Hachem. La discussion sur le Roi David illustre la manière dont un Tzadik individuel peut s’intégrer au Saint- Chariot. Leur mérite est éternel et étroitement lié au dessein du Créateur. L’unité des Tzadikim avec Hachem par l’adhésion à la Torah apporte protection et salut au monde, reflétant l’impact profond de la droiture.
#277
Lévitique 18 :3
כְּמַעֲשֵׂה אֶרֶץ מִצְרַיִם אֲשֶׁר יְשַׁבְתֶּם בָּהּ לֹא תַעֲשׂוּ וּכְמַעֲשֵׂה אֶרֶץ כְּנַעַן אֲשֶׁר אֲנִי מֵבִיא אֶתְכֶם שָׁמָּה לֹא תַעֲשׂוּ וּבְחֻקֹּתֵיהֶם לֹא ”
“ . תֵלֵכוּ
“ Vous ne ferez pas ce que vous faisiez dans le pays d’Égypte, où vous avez habité, et vous ne ferez pas ce que vous faisiez dans le pays de Canaan, où je vous emmène, et vous ne suivrez pas leurs coutumes ».
Rabbi Yitzchak commença par le verset suivant :
Psaume 102 :22
“ . לְסַפֵּר בְּצִיּוֹן שֵׁם יְהוָה וּתְהִלָּתוֹ בִּירוּשָׁלָ͏ִם ”
“ Pour proclamer le nom de YHVH en Sion, Et sa louange à Jérusalem ».
Il dit: « Nous avons appris que le Nom Saint est à la fois caché et révélé. Le nom caché est יהוה YHVH, et le nom révélé est אדני Adonaï. De même, la Torah, le Saint nom suprême de Zeir Anpin, est cachée et révélée. Chaque verset et chaque section de la Torah est à la fois caché et révélé, c’est-à-dire qu’il a un sens littéral (פשט) et un sens secret (סוד).
# 278
Rabbi Yéhouda a dit : De l’audace d’une seule femme juste, beaucoup de bonnes choses sont venues dans le monde. Et qui est-elle ? Elle est Tamar, selon ce qui est écrit : « וַתֵּשֶׁב בְּפֶתַח עֵינַיִם ». « Elle s’assit à l’entrée d’Enaïm (lit. ‘עֵינַיִם’ ‘l’ouverture des yeux’) ». (Genèse 38:14)
Rabbi Abba a dit : Cette section nous prouve que la Torah est à la fois cachée et révélée, ayant un sens littéral et un sens caché. Car j’ai cherché dans toute la Torah et je n’ai trouvé aucun endroit nommé « עֵינַיִם ». « Enaïm ». Au contraire, tout est caché, et celui-ci est le secret des secrets.
Notes :
Rabbi Abba note qu’en examinant la Torah, il n’y a pas de lieu littéral appelé « עֵינַיִם » » Enaïm ». Cela suggère que le nom est symbolique plutôt qu’un emplacement physique. Le terme « Enaïm » (les yeux) est lié à l’idée de perception, de vision et d’intuition spirituelle.
L’expression « l’ouverture des yeux » fait probablement référence à une ouverture de la conscience ou de la compréhension spirituelle, où des vérités plus profondes deviennent visibles.
Ce passage souligne l’importance de comprendre la Torah en surface et d’approfondir ses significations spirituelles les plus profondes. L’histoire de Tamar devient une porte d’entrée pour explorer comment des couches cachées de sagesse sont intégrées dans la Torah, révélant que même des récits apparemment simples sont porteurs de profondes leçons spirituelles.