Daily Zohar 4680
297. רַבִּי שִׁמְעוֹן פָּתַח, (שמות יב) זֹאת חֻקַּת הַפָּסַח כָּל בֶּן נֵכָר לֹא יֹאכַל בּוֹ, וְכָתוּב וְכָל עֶבֶד אִישׁ וְגוֹ’, וְכָתוּב תּוֹשָׁב וְשָׂכִיר לֹא יֹאכַל בּוֹ. וּמַה פֶּסַח שֶׁהוּא בָּשָׂר לְמַאֲכָל, עַל שֶׁנִּרְמָז בְּדָבָר קָדוֹשׁ אָסוּר לְכָל אֵלֶּה לֶאֱכֹל בּוֹ וְלָתֵת לָהֶם לֶאֱכֹל עַד שֶׁיִּמּוֹלוּ – הַתּוֹרָה שֶׁהִיא קֹדֶשׁ קָדָשִׁים (שֶׁל קָדָשִׁים), הַשֵּׁם הָעֶלְיוֹן שֶׁל הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא, עַל אַחַת כַּמָּה וְכַמָּה.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Acharei Mot
Suite du ZQ 4679
#296
Et à cause de cela, tous ceux qui ne sont pas marqués du signe sacré (ברית מילה) dans leur chair, c’est-à-dire ceux qui ne sont pas circoncis, n’appartiennent pas au Très-Saint, Béni Soit-Il, et il est reconnu qu’ils viennent tous du côté de l’impureté. Il est interdit de se joindre à eux ou de parler avec eux des affaires du Très-Saint, Béni Soit-Il, et il n’est pas permis de leur enseigner les paroles de la Torah. Cela est dû au fait que la Torah est entièrement constituée du Nom du Très-Saint, Béni Soit-Il, et que chaque lettre de la Torah est liée au Saint Nom. Par conséquent, quiconque n’est pas marqué du saint Nom dans sa chair ne doit pas recevoir les paroles de la Torah. À plus forte raison, il est interdit de s’engager avec eux dans l’étude de la Torah.
Notes :
Ce passage reflète la profonde révérence pour la Torah et le Nom d’Hachem. Il maintient une limite claire à la transmission de la connaissance Divine, la réservant uniquement à ceux qui sont entrés dans l’alliance sacrée par la circoncision. En agissant ainsi, on préserve la sainteté de la Torah et le lien supérieur qu’elle représente.
Cet enseignement renforce l’idée que la connexion à l’alliance (par la circoncision) est essentielle pour s’engager dans les études sacrées de la Torah, car elle garantit que l’on est spirituellement préparé et aligné sur la sainteté.
#297
Rabbi Shimon a commencé par le verset : « זֹאת חֻקַּת הַפָּסַח כָּל בֶּן נֵכָר לֹא יֹאכַל בּוֹ ». « Voici la loi de la Pâque : Aucun étranger n’en mangera. » (Exode 12 :43). Il est écrit : « וְכָל עֶבֶד אִישׁ ». « Et le serviteur de chacun… » (Exode 12 :44), et il est écrit, » תּוֹשָׁב וְשָׂכִיר לֹא יֹאכַל בּוֹ » « L’étranger et le mercenaire n’en mangeront pas. (Exode 12 :45). Et si l’offrande de la Pâque, qui n’est que de la viande à consommer, et parce qu’elle fait allusion à quelque chose de saint – c’est-à-dire au fait qu’Hachem a franchi les chambranles des portes (en Égypte) – il est interdit à tous ceux-là (étrangers et non-circoncis) d’en manger ou à quelqu’un de leur en donner à manger jusqu’à ce qu’ils soient circoncis. À quel point est-il interdit de les enseigner, puisque la Torah est le Saint des Saints, le Nom suprême du Saint, Béni soit-Il ?
Notes :
Rabbi Shimon souligne que si quelque chose d’aussi simple que le repas de Pâques, qui est un aliment physique, est restreint en raison de sa signification spirituelle, la Torah, qui est infiniment plus sainte et directement associée au Nom suprême d’Hachem, devrait certainement être encore plus protégée. La Torah, décrite comme « le Saint des Saints », représente la sagesse et l’essence Divine de Dieu. Il est donc inapproprié de partager les enseignements de la Torah avec ceux qui ne sont pas spirituellement alignés sur sa sainteté, en particulier ceux qui ne sont pas entrés dans l’alliance par la circoncision.
Rabbi Shimon établit un parallèle entre les restrictions imposées à ceux qui peuvent participer à l’offrande de la Pâque et à ceux qui peuvent s’engager dans la Torah, soulignant la nécessité d’une préparation spirituelle et d’une sainteté avant d’interagir avec le Divin. La Torah n’est pas une simple connaissance, mais une entité sacrée qui exige pureté et alignement sur l’alliance pour y accéder correctement.
À notre époque, de nombreux non-Juifs sont attirés par l’étude de la Torah, ce qui indique souvent que leur âme a un lien inhérent avec l’âme israélite. Ceux qui cherchent à étudier la Kabbale pour obtenir un gain matériel sont naturellement incapables de se connecter à sa sainteté, car leur âme n’est pas en harmonie avec la profondeur spirituelle de la Torah et du Zohar. Un non-Juif qui éprouve un véritable amour pour les études sacrées a de fortes chances de posséder une âme juive. Cette connexion intérieure s’accompagne souvent d’un désir de se convertir officiellement au judaïsme.