168. יֵשׁ אֶחָד וְאֵין שֵׁנִי וְגוֹ’, יֵשׁ אֶחָד – זֶהוּ אָדָם שֶׁהוּא יְחִידִי בָּעוֹלָם, לֹא יְחִידִי כָּרָאוּי, אֶלָּא שֶׁהוּא בְּלִי זִוּוּג. וְאֵין שֵׁנִי – שֶׁאֵין עִמּוֹ סֶמֶךְ. גַּם בֵּן – שֶׁיָּקִים שְׁמוֹ בְּיִשְׂרָאֵל לֹא הִשְׁאִיר. וָאָח אֵין לוֹ – שֶׁיָּבִיא אוֹתוֹ לְתִקּוּן.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Vayéchev
Suite du ZQ 4732
#167
« C’est ainsi qu’ Il donne le sommeil à son bien-aimé » « כן יתן לידידו שנה » (Psaumes 127:2).
On demande : « Qu’entend-on par “donne à son bien-aimé” ? » La réponse est la suivante : Cela fait référence à quelqu’un dont la source est bénie, c’est-à-dire une personne qui a des enfants. Le Très-Saint, Béni Soit-Il, lui accorde un sommeil réparateur dans ce monde, selon ce qui est écrit : « וְשָׁכַבְתָּ וְעָרְבָה שְׁנָתֶךָ » « Quand tu seras couché, ton sommeil sera doux » (Proverbes 3:24). C’est parce qu’il a une part dans le monde à venir. Par conséquent, une telle personne se couche dans la tombe et profite du monde à venir comme il se doit.
Notes :
Le Zohar indique que les « bien-aimés » qui reçoivent le « sommeil » sont ceux qui ont des enfants, signifiant à la fois une bénédiction Divine dans cette vie et une place assurée dans le Monde à Venir.
#168
« Il n’y en a qu’un, sans second » « יֵשׁ אֶחָד וְאֵין שֵׁנִי » (Ecclésiaste 4:8).
« Il n’y en a qu’un » « יֵשׁ אֶחָד » cela fait référence à un homme qui est seul au monde. Cependant, ce n’est pas qu’il est « un » dans le sens de la complétude, c’est-à-dire singulier dans la sagesse, mais plutôt parce qu’il n’a pas d’épouse.
« וְאֵין שֵׁנִי » – « sans second , cela signifie qu’il n’a pas d’aide, c’est-à-dire de femme. De plus, il n’a pas laissé de fils pour préserver son nom en Israël. Il n’a pas non plus de frère qui pourrait l’amener à la rectification par la Mitzva du mariage – le lévirat – (le Yibboum).