Le Zohar Quotidien # 4733 – Vayéchev – Lorsque tu te Coucheras, ton Sommeil Sera Doux

Daily Zohar 4733

Holy Zohar text. Daily Zohar -4733

167. כֵּן יִתֵּן לִידִידוֹ שֵׁנָא, מַה זֶּה יִתֵּן לִידִידוֹ? זֶהוּ שֶׁמְּקוֹרוֹ מְבֹרָךְ, שֶׁהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא נוֹתֵן לוֹ שֵׁנָה בָּעוֹלָם הַהוּא, כְּמוֹ שֶׁנֶּאֱמַר (משלי ג) וְשָׁכַבְתָּ וְעָרְבָה שְׁנָתֶךָ, מִשּׁוּם שֶׁיֵּשׁ לוֹ חֵלֶק בָּעוֹלָם הַבָּא, כְּדֵי שֶׁאוֹתוֹ הָאִישׁ יִשְׁכַּב וְיֵהָנֶה בָּעוֹלָם הַבָּא הַהוּא כָּרָאוּי.
168. יֵשׁ אֶחָד וְאֵין שֵׁנִי וְגוֹ’, יֵשׁ אֶחָד – זֶהוּ אָדָם שֶׁהוּא יְחִידִי בָּעוֹלָם, לֹא יְחִידִי כָּרָאוּי, אֶלָּא שֶׁהוּא בְּלִי זִוּוּג. וְאֵין שֵׁנִי – שֶׁאֵין עִמּוֹ סֶמֶךְ. גַּם בֵּן – שֶׁיָּקִים שְׁמוֹ בְּיִשְׂרָאֵל לֹא הִשְׁאִיר. וָאָח אֵין לוֹ – שֶׁיָּבִיא אוֹתוֹ לְתִקּוּן.


Commentaire de Zion Nefesh:

Traduction par Philippe Lombard

Zohar Vayéchev
Suite du ZQ 4732

#167

« C’est ainsi qu’ Il donne le sommeil à son bien-aimé » « כן יתן לידידו שנה » (Psaumes 127:2).

On demande : « Qu’entend-on par “donne à son bien-aimé” ? » La réponse est la suivante : Cela fait référence à quelqu’un dont la source est bénie, c’est-à-dire une personne qui a des enfants. Le Très-Saint, Béni Soit-Il, lui accorde un sommeil réparateur dans ce monde, selon ce qui est écrit : « וְשָׁכַבְתָּ וְעָרְבָה שְׁנָתֶךָ » « Quand tu seras couché, ton sommeil sera doux » (Proverbes 3:24). C’est parce qu’il a une part dans le monde à venir. Par conséquent, une telle personne se couche dans la tombe et profite du monde à venir comme il se doit.

Notes :
Le Zohar indique que les « bien-aimés » qui reçoivent le « sommeil » sont ceux qui ont des enfants, signifiant à la fois une bénédiction Divine dans cette vie et une place assurée dans le Monde à Venir.

#168

« Il n’y en a qu’un, sans second » « יֵשׁ אֶחָד וְאֵין שֵׁנִי » (Ecclésiaste 4:8).

« Il n’y en a qu’un » « יֵשׁ אֶחָד » cela fait référence à un homme qui est seul au monde. Cependant, ce n’est pas qu’il est « un » dans le sens de la complétude, c’est-à-dire singulier dans la sagesse, mais plutôt parce qu’il n’a pas d’épouse.
« וְאֵין שֵׁנִי » – « sans second , cela signifie qu’il n’a pas d’aide, c’est-à-dire de femme. De plus, il n’a pas laissé de fils pour préserver son nom en Israël. Il n’a pas non plus de frère qui pourrait l’amener à la rectification par la Mitzva du mariage – le lévirat – (le Yibboum).