Le Zohar Quotidien 4748 – Vayéhi – Lorsque l’Âme Quitte le Corps

Daily Zohar 4748

Holy Zohar text. Daily Zohar -4748

169. וְאִם אֵינוֹ צַדִּיק, לֹא נוֹדָעִים אֵלָיו. פְּרָט לְאוֹתָם הָרְשָׁעִים שֶׁטּוֹרְדִים אוֹתָם בְּכָל יוֹם בַּגֵּיהִנֹּם, וְכֻלָּם עֲצוּבִים וּפוֹתְחִים בְּוַי וּמְסַיְּמִים בְּוַי, וּמֵרִים עֵינָיו וְרוֹאֶה אוֹתָם כְּמוֹ גֵץ שֶׁעוֹלֶה מֵהָאֵשׁ. אַף כָּךְ הוּא פּוֹתֵחַ וַי.
170. לָמַדְנוּ, בְּשָׁעָה שֶׁיּוֹצֵאת נִשְׁמַת הָאָדָם, הוֹלְכִים כָּל קְרוֹבָיו וַחֲבֵרָיו שֶׁבְּאוֹתוֹ עוֹלָם עִם נִשְׁמתוֹ, וּמַרְאִים לוֹ מְקוֹם הָעִדּוּן וּמְקוֹם הָעֹנֶשׁ. אִם הוּא צַדִּיק, רוֹאֶה אֶת מְקוֹמוֹ, וְעוֹלֶה וְיוֹשֵׁב וּמִתְעַדֵּן בְּעִדּוּן עֶלְיוֹן שֶׁל אוֹתוֹ עוֹלָם. וְאִם אֵינוֹ צַדִּיק, נִשְׁאֶרֶת אוֹתָהּ נְשָׁמָה בָּעוֹלָם הַזֶּה עַד שֶׁנִּטְמָן הַגּוּף בַּקַּרְקַע. כֵּיוָן שֶׁנִּטְמָן, כַּמָּה שׁוֹמְרֵי הַחֻקִּים אוֹחֲזִים בּוֹ עַד שֶׁמַּגִּיעַ לְדוּמָ »ה, וּמַכְנִיסִים אוֹתוֹ בַּמָּדוֹר שֶׁלּוֹ שֶׁל הַגֵּיהִנֹּם.
171. אָמַר רַבִּי יְהוּדָה, כָּל שִׁבְעַת הַיָּמִים הַנְּשָׁמָה הוֹלֶכֶת מֵהַבַּיִת לְקִבְרוֹ וּמִקִּבְרוֹ לַבַּיִת, וּמִתְאַבֶּלֶת עָלָיו עַל הַגּוּף, שֶׁכָּתוּב (איוב יד) אַךְ בְּשָׂרוֹ עָלָיו יִכְאָב וְנַפְשׁוֹ עָלָיו תֶּאֱבָל. הוֹלֶכֶת וְיוֹשֶׁבֶת בְּבֵיתוֹ, וְרוֹאָה אֶת כֻּלָּם עֲצוּבִים וַאֲבֵלִים.


Commentaire de Zion Nefesh:

Traduction par Philippe Lombard

Zohar Vayéhi
Suite du ZQ 4441 du 29 décembre 2023

#169

Si une personne n’est pas juste, ces âmes ne se révèlent pas à elle. Ce sont plutôt les méchants, qui sont punis chaque jour dans la Géhenne, qui lui apparaissent. Elles sont toutes tristes, commençant par un cri de « Malheur » et finissant par un cri de « Malheur ». La personne lève les yeux et les voit comme quelque chose de brûlé, sortant du feu. Elle aussi crie en disant : « Malheur » pour eux.
Ils lui apparaissent comme quelque chose de brûlé dans un feu et retiré avant qu’il ne soit entièrement consumé, comme une braise fumante sauvée des flammes, comme dans « גֵץ שֶׁעוֹלֶה מֵהָאֵשׁ » » Une personne arrachée du feu ».

#170

Nous avons appris que lorsque l’âme d’une personne quitte ce monde, tous ses parents et amis du monde de la vérité l’accompagnent. Ils lui montrent les lieux de plaisir dans le jardin d’Eden et les lieux de châtiment. Si la personne est juste, elle voit sa place et monte s’asseoir et se réjouir dans le Jardin d’Eden supérieur de ce monde.
Si elle n’est pas juste, l’âme reste dans ce monde jusqu’à ce que le corps soit enterré. Une fois l’enterrement effectué, divers procureurs s’emparent de l’âme jusqu’à ce qu’elle atteigne Douma, qui supervise la Géhenne, et ils amènent l’âme dans les chambres de la Géhenne.

#171

Rabbi Yéhouda dit : Pendant les sept jours de deuil, l’âme va et vient entre la maison et la tombe, et de la tombe à la maison, pleurant le corps. Selon ce qui est écrit : « אך בשרו עליו יכאב ונפשו עליו תאבל » « Seule sa chair sur lui souffrira, et son âme en lui se lamentera » (Job 14:22).
L’âme va et s’assoit dans la maison, et voyant tout le monde se lamenter, se lamente aussi.

Notes :

Ce passage du Zohar décrit le voyage de l’âme après la mort, en soulignant le contraste entre les expériences des justes et de ceux qui ne le sont pas. Les justes sont escortés par des guides spirituels jusqu’à la place qui leur est destinée dans le Jardin d’Eden Supérieur, où ils jouissent de la lumière de la Shékina. Quant à ceux qui ne le sont pas, ils sont confrontés à une transition plus turbulente, restant attachés à la terre jusqu’à l’enterrement, après quoi ils sont soumis au jugement de procureurs spirituels et finalement envoyés à la Géhenne, sous la supervision de Douma.
Pendant les sept jours de deuil, l’âme reste liée au monde physique, partageant le deuil de son corps disparu, soulignant ainsi la signification spirituelle de la période de Shiva.

La description met en lumière le système de la justice spirituelle, où les actes de l’âme au cours de sa vie déterminent sa demeure dans les cieux.