Daily Zohar 4795
171. בָּרוּךְ – זֶהוּ הַמָּקוֹר הָעֶלְיוֹן שֶׁכָּל הַבְּרָכוֹת יוֹצְאוֹת מִמֶּנּוּ. וּכְשֶׁהַלְּבָנָה נִשְׁלֶמֶת, קוֹרְאִים אוֹתָהּ כָּךְ לַתַּחְתּוֹנִים, אֲבָל בָּרוּךְ מָקוֹר הָעֶלְיוֹן, כְּפִי שֶׁאָמַרְנוּ. ה’ – זֶה אֶמְצָעִי שֶׁל כָּל הַצְּדָדִים הָעֶלְיוֹנִים. הַמְבֹרָךְ – זֶה שְׁלוֹם הַבַּיִת, נְבִיעַת הַבְּאֵר, לְהַשְׁלִים וּלְהַשְׁקוֹת הַכֹּל. לְעוֹלָם וָעֶד – זֶה הָעוֹלָם הַתַּחְתּוֹן שֶׁצָּרִיךְ לְהתְבָּרֵךְ. וְשֶׁמֶן וּמִשְׁחָה שֶׁל בָּרוּךְ ה’ וְהַמְבֹרָךְ, הַכֹּל הוּא לְעוֹלָם וָעֶד.(מְבֹרָךְ, כְּמוֹ שֶׁנֶּאֱמַר (בראשית מט) בֵּן פֹּרָת)
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Terumah
Suite du ZQ 4794
#170
Et pour cette raison, nous ne disons pas : « בָּרוּךְ אֶת ה’ הַמְבֹרָךְ ». « Baruch Et Hashem Ha’mevorach “ (” Béni sois-Tu, Hashem, le Béni »), mais nous disons plutôt : « בָּרוּךְ ה’ ». « Baruch Hashem Ha’mevorach « (Béni soit Hashem, le Béni). Car si le flux de la source céleste – Yésod de Binah – n’atteignait pas Yésod de Zeir Anpin, alors le puits (באר, Malkhout) ne serait pas rempli du tout puisque Malkhout ne peut recevoir que de Yésod. C’est pourquoi nous disons « הַמְבֹרָךְ ». « Ha’mevorach « -qui fait référence à Yésod de Zeir Anpin.
Pourquoi l’appelle-t-on Ha’mevorach (le Béni) ? Parce qu’il complète et nourrit le monde continuellement. L’expression « לְעוֹלָם וָעֶד » « pour toujours et à jamais » « Olam Va’ed » fait référence à l’entrée de Chabbat ( le vendredi soir), qui est Malkhout. Et nous attirons les bénédictions à l’endroit appelé Ha’mevorach, qui est Yésod de Z”A. Et puisque les bénédictions arrivent là, elles sont ensuite attirées dans « pour toujours et à jamais » « Olam Va’ed », qui est Malkhout, afin qu’elle soit bénie, nourrie, et pleinement achevée comme il se doit, remplie de tous les côtés.
Notes :
Les bénédictions Divines s’écoulent de Binah → Yésod de Zeir Anpin→ Malkhout – la Shékina.
Yésod (Ha’mevorach) est le canal clé qui complète ce flux, en veillant à ce que Malkhout soit remplie d’abondance.
Le Chabbat est le moment où ce flux est perfectionné, et où Malkhout devient pleinement illuminée et nourrie.
L’expression « Baruch Hashem Ha’mevorach “ reflète ce processus Divin, assurant que les bénédictions sont correctement canalisées dans Malkhout – la Shékina qui les reçoit dans leur plein accomplissement.
Cela nous apprend que Chabbat n’est pas seulement un jour de repos, mais un événement hebdomadaire où l’on reçoit l’abondance Divine, où les mondes sont alignés et où toute la subsistance spirituelle s’écoule parfaitement dans la Création.
#171
Le Zohar explique le secret de chaque mot de la phrase « Baruch Hashem Ha’mevorach », en les interprétant séparément :
« Baruch “ (béni) – cela fait référence à la source céleste, qui est Yésod de Binah, d’où découlent toutes les bénédictions. Lorsque la lune – Malkhout – est complète, nous l’appelons également « Baruch » en relation avec les mondes inférieurs. Mais ici, « Baruch » se réfère à la plus haute source de bénédiction, qui est Yésod de Binah.
« Hashem » (YHVH, הויה) – cela fait référence à la ligne Médiane des royaumes supérieurs, c’est-à-dire Zeir Anpin, qui est la ligne Médiane.
« Ha’mevorach “ (le Béni)-cela fait référence à Shalom Bayit (la paix dans la maison), qui est Yésod de Zeir Anpinqui est appelé « Shalom » ( la paix) parce qu’il est la source (Mabua) qui nourrit le puits (באר, Be’er, Malkhout). Son rôle est de tout compléter et de tout soutenir, en veillant à ce que le flux divin atteigne le monde inférieur.
« Le’olam Va’ed » (pour toujours et à jamais) – cela fait référence au monde inférieur (Malkhout), qui a besoin d’être béni.
L’huile et la maturité, qui signifient l’abondance, coulent dans « Baruch Hashem Ha’mevorach ». Tout est finalement destiné au « Le’olam Va’ed », qui est Malkhout.
Notes :
Cela nous enseigne que les bénédictions dans notre monde ne sont pas aléatoires mais suivent une structure spirituelle précise depuis Binah, en passant par Zeir Anpin, jusqu’à Yésod, pour finalement atteindre Malkhout, assurant que la subsistance d’en haut atteigne toute la Création.
C’est pourquoi Chabbat est le moment de la plus grande bénédiction, lorsque ce flux est perfectionné et a atteint sa plénitude.