Daily Zohar 4851
337. וְהַפָּסוּק הַזֶּה הוּא כָּךְ: אֵשֶׁת אָבִיךָ – לָמַדְנוּ, כָּל זְמַן שֶׁהַגְּבִירָה נִמְצֵאת עִם הַמֶּלֶךְ וְהִיא מֵינִיקָה אוֹתְךָ, נִקְרֵאת אִמְּךָ. בְּעֵת שֶׁגָּלְתָה עִמְּךָ וְהִתְרַחֲקָה מִן הַמֶּלֶךְ, הִיא נִקְרֵאת אֵשֶׁת אָבִיךָ. אֵשֶׁת הַמֶּלֶךְ הַקָּדוֹשׁ לֹא נִפְטֶרֶת בְּגֵרוּשִׁין מִמֶּנּוּ, הִיא וַדַּאי אִשְׁתּוֹ, כְּמוֹ שֶׁכָּתוּב (שם נ) כֹּה אָמַר ה’ אֵי זֶה סֵפֶר כְּרִיתוּת אִמְּכֶם אֲשֶׁר שִׁלַּחְתִּיהָ. אֶלָּא וַדַּאי שֶׁהִיא אֵשֶׁת הַמֶּלֶךְ, אַף עַל גַּב שֶׁגָּלְתָה.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Acharei Mot
Suite du ZQ 4850
#336
Il demande : Qui est la « femme de ton père “ (comme dans le verset ” עֶרְוַת אֵשֶׁת אָבִיךָ לֹא תְגַלֵּה ») ? « Tu ne découvriras pas la nudité de la femme de ton père ») ?
Rabbi Shimon dit : Nous avons déjà appris que toutes les paroles de la Torah sont à la fois révélées et cachées, tout comme le Saint Nom lui-même, qui est à la fois caché et révélé – ainsi qu’il est écrit YHVH mais est prononcé Adonaï. Ainsi, la Torah, qui est le Saint Nom, est à la fois cachée et révélée. Et ici, dans ce verset, tout semble révélé – c’est-à-dire que selon le sens simple (le peshat), le verset parle de la femme du père d’un homme. Mais il contient aussi un sens caché, comme nous l’avons déjà établi.
Notes :
Rabbi Shimon enseigne que la Torah est une incarnation vivante du Saint Nom – ses versets véhiculent des significations simples pour le monde de l’action et des mystères cachés pour ceux qui recherchent la sagesse intérieure.
Ce passage nous prépare à découvrir le secret (le sod) qui se cache derrière le commandement relatif à la femme du père, qui fait allusion non seulement aux relations humaines, mais aussi à la configuration Divine elle-même.
#337
Et ce verset se présente comme suit : « אֵשֶׁת אָבִיךָ ». » La femme de ton père » Qu’est-ce que cela signifie vraiment ? Nous avons appris que tant que la reine est présente auprès du roi et qu’elle te nourrit de son abondance spirituelle, elle est appelée ta mère. Mais maintenant, en exil, où ton peuple a été exilé avec elle, et où elle s’est éloignée du Roi, elle est appelée « la femme de ton père ».
Parce qu’elle est l’épouse du Très-Saint Roi, qui est Zeir Anpin, et qu’elle n’a pas été congédiée avec un acte de divorce – elle est de fait toujours Son épouse. Ainsi qu’il est écrit : « כֹּה אָמַר ה’ אֵי זֶה סֵפֶר כְּרִיתוּת אִמְּכֶם אֲשֶׁר שִׁלַּחְתִּיהָ ». « Ainsi parle Hachem: Où est l’acte de divorce de ta mère, avec lequel je l’ai expulsée ? » (Isaïe 50:1) Par conséquent, elle reste certainement la femme du roi, même si elle a été exilée.
Notes :
Même en exil, lorsque Malkhout est éloignée du roi, elle est toujours « la femme de ton père » – non pas chassée, mais en attente d’être réhabilitée.
Cette lecture transforme une interdiction de la Torah en une leçon de loyauté Divine : L’union de Dieu avec la Shékina peut être cachée, mais jamais rompue. Et nous sommes avertis de ne pas violer cette relation sainte, même lorsqu’elle semble déconnectée ou dissimulée.