Daily Zohar 4863
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Acharei Mot
Suite du ZQ 4862
#352
Rabbi Abba lui dit : « Tu as bien parlé. Où as-tu appris cela ? »
Il répondit : « C’est ainsi que je l’ai appris. Et j’ai appris que cet héritage maléfique – l’esprit d’impureté – est transmis à tous ses enfants s’ils ne se repentent pas, car rien ne peut s’opposer à la repentance. Et j’ai également appris que ce remède, à savoir la téchouva (le repentir), m’a été donné une fois alors que j’étais marqué au visage.
Un jour, je marchais sur la route et j’ai rencontré un homme vertueux qui m’a débarrassé de cette marque. Il m’a demandé : « Comment t’appelles-tu ? » J’ai répondu : « Elazar ». Et il m’a proclamé un autre Elazar. »
Rabbi Abba lui dit : « Béni soit le Miséricordieux qui m’a permis de te voir et de mériter de te voir ainsi. Heureux est ton lot dans ce monde et dans le monde à venir. C’est moi qui t’ai rencontré. »
Notes
Le Zohar enseigne ici que même une grave imperfection spirituelle peut être guérie par une repentance sincère (la téchouva), qui non seulement purifie l’âme, mais modifie également son héritage spirituel.
Cette histoire révèle également le lien profond qui existe entre le mentorat spirituel, la miséricorde Divine et la transformation personnelle, et affirme qu’aucune impureté n’est irrémédiable lorsqu’elle est confrontée à un véritable retour et à la grâce divine.