Daily Zohar 4917
271. סוֹף סוֹף בִּזְמַן שֶׁעֵרֶב רַב מְעֹרָבִים בְּיִשְׂרָאֵל, אֵין קִרְבָה וְיִחוּד בְּאוֹתִיּוֹת שֵׁם יהו »ה. וּמִיָּד שֶׁיִּמָּחוּ מֵהָעוֹלָם, נֶאֱמַר בָּאוֹתִיּוֹת שֶׁל הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא (זכריה יד) בַּיּוֹם הַהוּא יִהְיֶה יהו »ה אֶחָד וּשְׁמוֹ אֶחָד. וְלָכֵן אָדָם, שֶׁהֵם יִשְׂרָאֵל, יֵשׁ לָהֶם יִחוּד בַּתּוֹרָה, שֶׁנֶּאֱמַר בָּהּ (משלי ג) עֵץ חַיִּים הִיא לַמַּחֲזִיקִים בָּהּ, וְהִיא הַגְּבִירָה מַלְכוּ »ת, שֶׁמִּצִּדָּהּ נִקְרְאוּ יִשְׂרָאֵל בְּנֵי מְלָכִים.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Beresheet
Suite du ZQ 4916
#270
Il n’est pas permis au Youd du Nom YHVH de s’approcher du Hei final afin que l’Erev Rav (multitude mixte), ne puisse pas tirer sa subsistance du Hei final. C’est ce que signifie « עֶרְוַת כַּלָּתְךָ לֹא תְגַלֵּה » « Tu ne découvriras pas la nudité de ta belle-fille » (Lévitique 18:15) [ עֶרְוַ֥ת כַּלָּֽתְךָ֖ לֹ֣א תְגַלֵּ֑ה אֵ֤שֶׁת בִּנְךָ֙ הִ֔וא לֹ֥א תְגַלֶּ֖ה עֶרְוָתָֽהּ ], car le Hei final est considéré comme la belle-fille du Youd.
Comme il est dit peu après, le Youd est le Père, c’est-à-dire Abba v’ Imma suprême (le Père et la Mère, Hokhmah et Binah), et le [premier] Hei est la Mère, c’est-à-dire Yisrael Saba et Tevuna. Le Vav est le Fils du Youd, qui est Abba v’ Imma, et le Hei final est la Fille du [premier] Hei, qui est Yésod de « Tiféret ».
Ainsi, le Hei final est la Fille du [premier] Hei et la belle-fille du Youd, étant l’épouse du Vav, qui est le Fils du Youd. Si le Youd accordait sa shefa (l’abondance divine) à la belle-fille, qui est le Hei final, pendant le temps de l’exil (גלות, galut), alors l’Erev Rav recevrait cette shefa. Cela provoquerait la révélation de la nudité de la belle-fille. C’est pourquoi il est dit : « Tu ne découvriras pas la nudité de ta belle-fille. »
Notes :
Le flux d’énergie Divine provenant du Youd vers le Hey final est bloqué pendant l’exil afin d’empêcher l’Erev Rav de corrompre la subsistance qui serait attirée. Cette dynamique est décrite à travers l’interdiction de la Torah de découvrir la « nudité de votre belle-fille », mettant en lumière la modestie spirituelle et la dissimulation protectrice nécessaires en période de danger spirituel.
#271
En fin de compte, lorsque l’Erev Rav (la multitude mixte) se mélange avec Israël, il n’y a ni proximité ni unification (yichoud) entre les lettres du Saint Nom YHVH. Cependant, dès que l’Erev Rav sera éradiqué du monde, il est dit à propos des lettres du Nom du Très-Saint, Béni Soit-Il : « בַּיּוֹם הַהוּא יִהְיֶה יְהוָה אֶחָד וּשְׁמוֹ אֶחָד » « En ce jour-là, Hashem sera unique, et Son Nom sera unique » (Zacharie 14:9) [ וְהָיָ֧ה יְהֹוָ֛ה לְמֶ֖לֶךְ עַל־כׇּל־הָאָ֑רֶץ בַּיּ֣וֹם הַה֗וּא יִהְיֶ֧ה יְהֹוָ֛ה אֶחָ֖ד וּשְׁמ֥וֹ אֶחָֽד ]
C’est pourquoi, lorsque l’Erev Rav ne sera plus mélangé à Israël, une personne qui appartient à Israël atteindra le yichoud (l’unification) grâce à la Torah, ainsi qu’il est dit à ce sujet : « עֵץ חַיִּים הִיא לַמַּחֲזִיקִים בָּהּ » — « C’est un Arbre de Vie pour ceux qui s’y accrochent » (Proverbes 3:18) [ עֵץ־חַיִּ֣ים הִ֭יא לַמַּחֲזִיקִ֣ים בָּ֑הּ וְֽתֹמְכֶ֥יהָ מְאֻשָּֽׁר].
La Torah est un aspect de la Matronita (le Divin Féminin, c’est-à-dire Malkhout), et un aspect de Malkhout (la Royauté), à travers laquelle Israël est appelé « בני מלכים » « enfants des rois ». Cela fait référence à la Torah d’Atsilout (le Monde de l’Émanation), qui est entièrement composée des Noms du Très-Saint, Béni Soit-Il.