Daily Zohar 4989

203. וּפִרְיוֹ מָתוֹק לְחִכִּי – אֵלּוּ דִּבְרֵי הַתּוֹרָה שֶׁכָּתוּב בָּהֶם (תהלים יט) וּמְתוּקִים מִדְּבַשׁ וְנֹפֶת צוּפִים. דָּבָר אַחֵר וּפִרְיוֹ מָתוֹק לְחִכִּי – אֵלּוּ נִשְׁמוֹת הַצַּדִּיקִים שֶׁכֻּלָּן פְּרִי מַעֲשָׂיו שֶׁל הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא וְעוֹמְדוֹת עִמּוֹ לְמַעְלָה.
204. בֹּא רְאֵה, כָּל נִשְׁמוֹת הָעוֹלָם שֶׁהֵן פְּרִי מַעֲשָׂיו שֶׁל הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא, כֻּלָּן אֶחָד בְּסוֹד אֶחָד. וּכְשֶׁיּוֹרְדוֹת לָעוֹלָם, כֻּלָּן נִפְרָדוֹת בִּגְוָנִים זָכָר וּנְקֵבָה, וְהֵן זָכָר וּנְקֵבָה מְחֻבָּרוֹת יַחַד.
205. וּבֹא וּרְאֵה, תְּשׁוּקַת הַנְּקֵבָה לַזָּכָר עוֹשָׂה נֶפֶשׁ, וּתְשׁוּקַת הַזָּכָר לַנְּקֵבָה עוֹשָׂה נֶפֶשׁ. וְהָרָצוֹן שֶׁל תְּשׁוּקַת הַזָּכָר לַנְּקֵבָה וְהִתְדַּבְּקוּתוֹ בָּהּ מוֹצִיאָה נֶפֶשׁ, וְכוֹלֵל תְּשׁוּקַת [תְּשׁוּקָתוֹ] הַנְּקֵבָה וְנוֹטֵל אוֹתָהּ. וְנִכְלֶלֶת הַתְּשׁוּקָה הַתַּחְתּוֹנָה בַּתְּשׁוּקָה שֶׁלְּמַעְלָה, וְנַעֲשֵׂית רָצוֹן אֶחָד בְּלִי פֵרוּד.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Lekh Lékha
Suite du ZQ 4988
#202
Autre interprétation : « כְּתַפּוּחַ בַּעֲצֵי הַיַּעַר », « Comme un pommier parmi les arbres de la forêt » (Cantique des Cantiques 2:3) [ 3 Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt, Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes. J’ai désiré m’asseoir à son ombre, Et son fruit est doux à mon palais. ] [ כְּתַפּ֙וּחַ֙ בַּעֲצֵ֣י הַיַּ֔עַר כֵּ֥ן דּוֹדִ֖י בֵּ֣ין הַבָּנִ֑ים בְּצִלּוֹ֙ חִמַּ֣דְתִּי וְיָשַׁ֔בְתִּי וּפִרְי֖וֹ מָת֥וֹק לְחִכִּֽי ]. .* Il s’agit du Très-Saint, Béni Soit-Il, c’est-à-dire la Ligne Droite. « כן דודי », « Ainsi est mon bien-aimé », c’est le Très-Saint, Béni Soit-Il, c’est-à-dire la Ligne Gauche. « בצלו », « À son ombre », c’est le Très-Saint, Béni Soit-Il, c’est-à-dire la Ligne Centrale.
« חמדתי וישבתי », « Je désirais et je me suis assis », c’est le jour où le Très-Saint, Béni Soit-Il, s’est révélé sur le mont Sinaï et où Israël a reçu la Torah. Ils ont dit : « נַעֲשֶׂה וְנִשְׁמָע », « Nous ferons et nous écouterons » (Exode 24:7) [ 7Il prit le livre de l’Alliance, et le lut en présence du peuple; ils dirent: Nous ferons tout ce que l’Éternel a dit, et nous obéirons. ] [ וַיִּקַּח֙ סֵ֣פֶר הַבְּרִ֔ית וַיִּקְרָ֖א בְּאׇזְנֵ֣י הָעָ֑ם וַיֹּ֣אמְר֔וּ כֹּ֛ל אֲשֶׁר־דִּבֶּ֥ר יְהֹוָ֖ה נַעֲשֶׂ֥ה וְנִשְׁמָֽע ].
Alors la Shékina a dit : « חמדתי וישבתי », « J’ai désiré et je me suis assise ».
Notes :
Les Trois Lignes du Saint (Hessed, Gébourah, Tiféret) permettent à la Shékina de résider (חָמַדְתִּי וְיָשַׁבְתִּי) au Sinaï grâce à l’acceptation de la Torah par Israël (נַעֲשֶׂה וְנִשְׁמָע), accomplissant ainsi l’union.
#203
« Et son fruit est doux à mon palais », « וּפִרְיוֹ מָתוֹק לְחִכִּי » (Cantique des Cantiques 2:3). Ce sont les paroles de la Torah, comme il est écrit à leur sujet : וּמְתוּקִים מִדְּבַשׁ וְנֹפֶת צוּפִים « Et plus doux que le miel et que le suintement des rayons » (Psaumes 19:10 ou 11) [ 10 Ils sont plus précieux que l’or, que beaucoup d’or fin; Ils sont plus doux que le miel, que celui qui coule des rayons. ] [ הַֽנֶּחֱמָדִ֗ים מִ֭זָּהָב וּמִפַּ֣ז רָ֑ב וּמְתוּקִ֥ים מִ֝דְּבַ֗שׁ וְנֹ֣פֶת צוּפִֽים ].
Une autre interprétation : « וּפִרְיוֹ מָתוֹק לְחִכִּי », « Et son fruit est doux à mon palais », ce sont les âmes des justes, qui sont toutes le fruit des actions du Très-Saint, Béni Soit-Il, et qui se tiennent avec Lui au-dessus.
Notes :
Le « fruit » du Saint (וּפִרְיוֹ מָתוֹק) est la Torah, douce comme le miel, et les âmes des justes, nées de l’union avec la Shékina.
#204
Toutes les âmes du monde, créées par le Saint, béni soit-Il, ne font qu’une dans le secret de l’Un. Autrement dit, au-dessus, elles ne sont pas encore distinguées comme étant masculines ou féminines. Mais lorsqu’elles descendent dans le monde, toutes les âmes se présentent sous des aspects masculins et féminins, et chaque âme est à la fois masculine et féminine, unie en une.
Notes :
Au-dessus, les âmes sont unifiées en une seule entité, sans distinction entre le masculin et le féminin, mais dans le monde, elles se manifestent sous l’aspect masculin et féminin, et unies.
#205
Venez voir : le désir de la femme pour l’homme produit une âme. De même, le désir et l’attirance de l’homme pour la femme, ainsi que son attachement à elle, font naître une âme. Celle-ci inclut l’âme issue du désir de la femme et la prend. Le désir de l’être inférieur d’aspect féminin est inclus dans le désir de l’être supérieur d’aspect masculin. Les deux âmes ne font alors plus qu’une, sans séparation.
Notes :
Le désir mutuel de Malkhout et de Zeir Anpin dans leur zivoug produit des âmes qui s’unissent en une seule volonté sans séparation, reflétant l’unité Divine.
