Daily Zohar 4997

Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Chayei Sarah
Suite du ZQ 4996
#173
Rabbi Abba a déclaré : « לְעֵת עֶרֶב », « Au moment du soir » (Genèse 24:11) [ 11 Il fit reposer les chameaux sur leurs genoux hors de la ville, près d’un puits, au temps du soir, au temps où sortent celles qui vont puiser de l’eau.] [ וַיַּבְרֵ֧ךְ הַגְּמַלִּ֛ים מִח֥וּץ לָעִ֖יר אֶל־בְּאֵ֣ר הַמָּ֑יִם לְעֵ֣ת עֶ֔רֶב לְעֵ֖ת צֵ֥את הַשֹּׁאֲבֹֽת ].
Il s’agit du sixième jour, qui est la veille du Chabbat, car c’est alors le moment de la résurrection des morts. Et il demande : Quelle est la signification de ces mots ?
Il répond : Car nous avons appris que le monde existe depuis six mille ans, et la veille du Chabbat est le sixième millénaire. Ce qui est la fin de tout, et c’est « לְעֵת עֶרֶב », « au moment du soir », dont la signification est le moment de la fin de tout. « לְעֵת צֵאת הַשֹּׁאֲבוֹת », « au moment où ceux qui puisent l’eau sortent » (Genèse 24:11), ce sont les érudits de la Torah qui puisent dans les eaux de la Torah.
C’est le moment de sortir et de secouer la poussière, c’est-à-dire de se lever pour la résurrection.
Notes :
Les érudits de la Torah, puisant dans les eaux de la Torah (la Mochin, la sagesse), se lèvent les premiers, secouant la poussière. Ils ont le mérite de ressusciter pour avoir étudier la Torah, qui représente l’union de Zeir Anpin et de Malkhout.
#174
Rabbi Abba a déclaré : « Il reste à savoir ce que l’on a appris : ceux qui s’engagent à connaître leur Maître dans ce monde et dont l’âme est dans sa plénitude dans le monde à venir méritent de quitter la tombe grâce au serment que l’âme a prêté à Metat-n, comme mentionné ci-dessus. »
En effet, Metat-n saura reconnaître le corps exact de l’âme, comme celle-ci le lui a juré. Et qui est-il ? Il est tel qu’il est écrit : « Voici, je me tiens près de la source d’eau » (Genèse 24:43) [ 43 voici, je me tiens près de la source d’eau, et que la jeune fille qui sortira pour puiser, à qui je dirai: Laisse-moi boire, je te prie, un peu d’eau de ta cruche, ] [ הִנֵּ֛ה אָנֹכִ֥י נִצָּ֖ב עַל־עֵ֣ין הַמָּ֑יִם וְהָיָ֤ה הָֽעַלְמָה֙ הַיֹּצֵ֣את לִשְׁאֹ֔ב וְאָמַרְתִּ֣י אֵלֶ֔יהָ הַשְׁקִֽינִי־נָ֥א מְעַט־מַ֖יִם מִכַּדֵּֽךְ ].
Même s’il s’agit du corps d’un érudit de la Torah, Metat-n l’examinera pour en évaluer la complétude, ainsi qu’il est écrit : « Et la jeune fille qui sortira pour puiser, je lui dirai : « Donne-moi un peu d’eau de ta cruche » (Genèse 24:43). » Ce qui signifie : « Partage avec moi un peu de la connaissance du Nom que tu as acquise. »
Notes :
Les érudits de la Torah, qui connaissent leur Maître dans ce monde, méritent la résurrection, car Metat–n examine l’intégrité de leur corps. La « jeune fille » qui puise de l’eau symbolise la connaissance de la Torah par l’âme (הַשְׁקִינִי).
