Le Zohar Quotidien # 5027 – Miketz – L’Accomplissement du Désir est un Arbre de Vie




Daily Zohar 5027

Holy Zohar text. Daily Zohar -5027

213. וְעֵץ חַיִּים תַּאֲוָה בָאָה – זוֹ הִיא הַתּוֹחֶלֶת שֶׁלֹּא נִמְשֶׁכֶת, מִשּׁוּם אוֹתָם מְמֻנֵּי הַמֶּרְכָּבוֹת, אֶלָּא שֶׁהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא נוֹתֵן [לָהֶם] לוֹ מִיָּד, מִשּׁוּם שֶׁכַּאֲשֶׁר נִמְשֶׁכֶת בֵּין אוֹתָם מְמֻנֵּי הַמֶּרְכָּבוֹת, כַּמָּה הֵם בַּעֲלֵי הַדִּין שֶׁנִּתֶּנֶת לָהֶם רְשׁוּת לְעַיֵּן וּלְהִסְתַּכֵּל בְּדִינוֹ טֶרֶם יִתְּנוּ לוֹ, וּמַה שֶּׁיָּצָא מִבֵּית הַמֶּלֶךְ וְנִתַּן לוֹ לָאָדָם, בֵּין שֶׁזּוֹכֶה בֵּין שֶׁלֹּא זוֹכֶה – נִתָּן מִיָּד, וְזֶהוּ עֵץ חַיִּים תַּאֲוָה בָאָה.
214. דָּבָר אַחֵר תּוֹחֶלֶת מְמֻשָּׁכָה – זֶה יַעֲקֹב, שֶׁנִּמְשְׁכָה לוֹ הַתּוֹחֶלֶת שֶׁל יוֹסֵף עַד לִזְמַן אָרֹךְ. וְעֵץ חַיִּים תַּאֲוָה בָאָה – זֶה הוּא בִּנְיָמִין, שֶׁהֲרֵי מִזְּמַן שֶׁבִּקֵּשׁ אוֹתוֹ יוֹסֵף עַד אוֹתוֹ זְמַן שֶׁהוּא בָּא אֵלָיו לֹא הָיָה אֶלָּא זְמַן מוּעָט, שֶׁאוֹתוֹ הַזְּמַן לֹא נִמְשַׁךְ. זֶהוּ שֶׁכָּתוּב וַיִּשָּׂא עֵינָיו וַיַּרְא אֶת בִּנְיָמִין אָחִיו בֶּן אִמּוֹ. מַה זֶּה בֶּן אִמּוֹ? שֶׁדְּמוּת אִמּוֹ הָיְתָה בּוֹ, וְהָיְתָה דוֹמָה דְמוּתוֹ לִדְמוּת רָחֵל, מִשּׁוּם כָּךְ כָּתוּב וַיִּשָּׂא עֵינָיו וַיַּרְא אֶת בִּנְיָמִין אָחִיו בֶּן אִמּוֹ.


Commentaire de Zion Nefesh:

Traduction par Philippe Lombard

Zohar Miketz
Suite du ZQ 5026

#213

« La réalisation du désir est un Arbre de Vie » « וְעֵץ חַיִּים, תַּאֲוָה בָאָה », (Proverbes 13:12) [ 12 Un espoir différé rend le cœur malade, mais un désir accompli est un Arbre de Vie. ] [ תּוֹחֶ֣לֶת מְ֭מֻשָּׁכָה מַחֲלָה־לֵ֑ב וְעֵ֥ץ חַ֝יִּ֗ים תַּאֲוָ֥ה בָאָֽה ].

L’espoir n’est pas puisé entre ces personnes choisies (ממונים) et les chars de main en main, mais le Très-Saint, Béni Soit-Il, le donne immédiatement. La raison étant que lorsqu’il est établi entre ces personnes désignées et ces chars, il faut savoir combien d’accusateurs sont autorisés à examiner et à regarder son jugement avant de lui accorder son salut.

Cependant, ce qui sort du palais du Roi et qui est donné à la personne, qu’elle en soit digne ou non, lui est donné immédiatement. C’est ce que signifie « וְעֵץ חַיִּים, תַּאֲוָה בָאָה », « un désir accompli est un Arbre de Vie. », c’est-à-dire qu’il lui est donné immédiatement.

Notes :
Le désir de l’« Arbre de Vie » (תַּאֲוָה בָאָה) provient directement du Roi (YHVH), contournant les intermédiaires et les accusateurs, et garantissant ainsi un salut immédiat. Il contraste avec les espoirs différés, piégés dans les chaînes « bureaucratiques » des personnes nommées, et met en lumière la réponse Divine directe grâce au mérite de la Torah.

#214

Une autre interprétation est la suivante: « תּוֹחֶלֶת מְמֻשָּׁכָה », « un espoir différé » (Proverbes 13:12) :il s’agit de Jacob, car son espoir concernant Joseph s’est prolongé pendant longtemps.

« un désir accompli est un Arbre de Vie » « וְעֵץ חַיִּים, תַּאֲוָה בָאָה », (Proverbes 13:12) : il s’agit de Benjamin, car entre le moment où Joseph l’a réclamé et celui où il est venu à lui, il ne s’est écoulé que peu de temps, car le temps n’a pas été prolongé.

C’est le sens de « וַיִּשָׂא עֵינָיו וַיַּרְא », « Et il leva les yeux et vit » (Genèse 43:29) [ 29Joseph leva les yeux; et, jetant un regard sur Benjamin, son frère, fils de sa mère, il dit: Est-ce là votre jeune frère, dont vous m’avez parlé? Et il ajouta: Dieu te fasse miséricorde, mon fils! ] [ 29 Joseph leva les yeux; et, jetant un regard sur Benjamin, son frère, fils de sa mère, il dit: Est-ce là votre jeune frère, dont vous m’avez parlé? Et il ajouta: Dieu te fasse miséricorde, mon fils! ].

Il demande : pour quelle raison le verset dit-il « בֶּן אִמּוֹ » « fils de sa mère » ? Et il répond : la raison est que sa forme était en lui, car il ressemblait à Rachel. C’est pourquoi il est écrit : « וַיִּשָׂא עֵינָיו וַיַּרְא אֶת בִּנְיָמִין אֶת בֶּן אִמּוֹ », « Et il leva les yeux et vit Benjamin, le fils de sa mère » (Genèse 43 :29).

Notes :
Le long espoir de Jacob concernant Joseph par opposition à l’arrivée rapide de Benjamin (תּוֹחֶלֶת מְמֻשָּׁכָה vs. תַּאֲוָה בָאָה) ; Joseph reconnaît Benjamin comme « le fils de sa mère » (בֶּן אִמּוֹ), soulignant leur ressemblance et leurs retrouvailles.