Le Zohar Quotidien # 3567 – Mishpatim – Le Transfert de l’Âme Venant des Morts




Le Zohar Quotidien 3567

Holy Zohar text. Daily Zohar -3567

Traduction en hébreu

109. וְאוֹתָהּ רוּחַ שֶׁהִשְׁאִיר וְנִדְבְּקָה בְּאוֹתוֹ הַכְּלִי, לֹא נֶאֶבְדָה. שֶׁהֲרֵי אֵין אֲפִלּוּ דָּבָר קָטָן בָּעוֹלָם שֶׁאֵין לוֹ אֲתַר וּמָקוֹם לְהִטָּמֵן וּלְהִתְכַּנֵּס לְשָׁם, וְלֹא נֶאֱבָד לְעוֹלָמִים. וּמִשּׁוּם כָּךְ, אוֹתָהּ הָרוּחַ שֶׁהִשְׁאִיר בְּאוֹתוֹ כְּלִי שָׁם, הוּא וַדַּאי רוֹדֵף אַחַר הָעִקָּר וְהַיְסוֹד שֶׁלּוֹ שֶׁיָּצָא מִמֶּנּוּ, וּמֵבִיא אוֹתוֹ וּבוֹנֶה אוֹתוֹ בִּמְקוֹמוֹ, בְּמָקוֹם שֶׁל אוֹתָהּ רוּחַ בַּת זוּגוֹ שֶׁיָּצְאָה עִמּוֹ, וְנִבְנֶה שָׁם כְּמִקֹּדֶם, וְזוֹהִי בְּרִיָּה חֲדָשָׁה עַכְשָׁו בָּעוֹלָם, רוּחַ חֲדָשָׁה וְגוּף חָדָשׁ.
110. וְאִם תֹּאמַר, רוּחַ זוֹ הִיא מַה שֶּׁהָיָה – כָּךְ זֶה, אֲבָל לֹא נִבְנֵית אֶלָּא בִּשְׁבִיל אוֹתָהּ רוּחַ אַחֶרֶת שֶׁהִשְׁאִיר בְּאוֹתוֹ כְּלִי. כָּאן יֵשׁ סוֹדוֹת (סוֹד הַסּוֹדוֹת בְּאוֹתוֹ כְּלִי). בְּסִפְרוֹ שֶׁל חֲנוֹךְ, בִּנְיָן זֶה שֶׁנִּבְנֶה, לֹא נִבְנֶה אֶלָּא בְּאוֹתָהּ רוּחַ אַחֶרֶת שֶׁהִשְׁאִיר שָׁם, בְּאוֹתוֹ הַכְּלִי. וּכְשֶׁהִתְחִיל לְהִבָּנוֹת, זֶה מוֹשֵׁךְ אַחֲרָיו שֶׁל אוֹתָהּ רוּחַ שֶׁהוֹלֶכֶת עַרְטִילָאִית וּמוֹשֵׁךְ אוֹתָהּ אֵלָיו, וְשָׁם שְׁתֵּי רוּחוֹת שֶׁהֵן אַחַת. אַחַר כָּךְ זוֹהִי רוּחַ, וְזוֹהִי נְשָׁמָה, וּשְׁתֵּיהֶן אַחַת.


Commentaire de: Zion Nefesh:

Traduction par Philippe Lombard


Zohar Mishpatim
Suite du ZQ 3566

#109
Lorsque le mari entre dans le réceptacle de sa femme pour la première fois, il laisse en elle le niveau de Rouah. Ce niveau n’est jamais perdu et reste dans sa femme, même après sa mort. Ce Rouah doit se connecter à sa source et au canal de Yésod qu’il a emprunté pour venir. S’il ne laisse aucun enfant après sa mort, le parent de sang se marie à sa veuve et rétablit la connexion au Rouah original du défunt. La femme donne alors naissance à un nouvel enfant dans ce monde, formé par le Rouah originel et reçoit un nouveau Rouah et un nouveau corps.

#110
Le nouveau Rouah de l’enfant n’est pas identique à celui que le premier mari a laissé dans sa femme.
Le Livre d’Énoch en révèle le secret. L’enfant qui est né, est façonné par la force du premier Rouah que le premier mari a laissé dans la femme, avant de partir sans laisser d’enfant.
Puis les deux niveaux de l’âme de Rouah se rejoignent pour faire un, après quoi l’un devient Rouah et l’autre Neshama.
Leçon:
Durant leur première unification, le mari transfert a sa femme le niveau d’âme de Rouah. Cette Lumière reste dans la femme pour toujours. C’est un peu comme enduire le réceptacle de cette unique lumière qui lie le couple ensemble. Si un enfant n’est pas né avec ce Rouah, il devient nécessaire que le réceptacle – la femme résolve le problème. Le beau-frère de la veuve est alors appelé à sauver la correction de son frère. Si le défunt n’a aucun frère pour faire le Yibboum, un parent consanguin sera habilité à faire cette correction, puisqu’ils sont sur la même lignée spirituelle.
Si le “candidat” pour le Yibboum refuse de marier la veuve, elle entreprend alors un processus appelé “חליצה”, “la Halitza” qui est une procédure judiciaire qui libère l’âme de devoir que la veuve se marie dans la même famille.