Daily Zohar 4572
301. לְמֶלֶךְ שֶׁעָשָׂה הִלּוּלָא לִבְנוֹ, וְגָזַר שִׂמְחָה עַל הַכֹּל. בַּיּוֹם הַזֶּה שֶׁל הַהִלּוּלָא כָּל הָעוֹלָם הָיוּ שְׂמֵחִים, וְאִישׁ אֶחָד הָיָה עָצוּב, תָּפוּס בְּקוֹלָר. בָּא הַמֶּלֶךְ לַשִּׂמְחָה, רָאָה אֶת כָּל הָעָם שְׂמֵחִים כְּמוֹ שֶׁהוּא גָּזַר. הֵרִים עֵינָיו, רָאָה אֶת אוֹתוֹ הָאִישׁ הַתָּפוּס בַּקּוֹלָר עָצוּב. אָמַר, וּמַה כָּל בְּנֵי הָעוֹלָם שְׂמֵחִים בַּהִלּוּלָא שֶׁל בְּנִי, וְזֶה תָּפוּס בְּקוֹלָר? מִיָּד צִוָּה וְהוֹצִיאוּ אוֹתוֹ וְהִתִּירוּ אוֹתוֹ מִקּוֹלָרוֹ (מִקְּשָׁרָיו).
302. כָּךְ זֶה שֶׁשָּׁרוּי בְּתַעֲנִית בְּשַׁבָּת, כָּל הָעוֹלָם שְׂמֵחִים – וְהוּא עָצוּב, וְזֶה נִתְפָּס בְּקוֹלָר. בְּשָׁעָה שֶׁהָעַתִּיק הַקָּדוֹשׁ מִתְגַּלֶּה בַּיּוֹם הַזֶּה וְנִמְצָא הָאִישׁ הַזֶּה תָּפוּס בְּקוֹלָר – אַף עַל גַּב שֶׁהִסְכִּימוּ עָלָיו כָּל אוֹתָם שִׁבְעִים שָׁנִים שֶׁאָמַרְנוּ, הַכֹּל נִקְרָע, וְלֹא שׁוֹרֶה עָלָיו הַדִּין. בְּיוֹם אַחֵר יֵשׁ בּוֹ רְשׁוּת לִקְרֹעַ אוֹתוֹ. בְּאוֹתוֹ יוֹם, כָּל שֶׁכֵּן בְּשַׁבָּת.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Emor
Suite du ZQ 4571
#300
Nous avons donc appris que son décret de soixante-dix ans est déchiré. Que sont ces soixante-dix ans ? Il s’agit des soixante-dix Séphirot du Roi, que sont Hessed, Gebourah, Tiferet, Netzach, Hod, Yésod et Malkhout, avec dix Séphirot dans chacune d’entre elles. Bien qu’ils se soient mis d’accord sur le jugement, tout est déchiré. C’est parce que « Atika Kadisha » prend la personne sous sa protection, c’est-à-dire qu’elle la protège. Ces questions sont soulevées si des accusations sont portées contre lui dans un rêve la nuit de Chabbat, et qu’il observe un jeûne à cause de ce rêve, mais pas d’autres jeûnes.
#301
Comme un roi qui organiserait un banquet pour son fils et décréterait la joie pour tout le monde. Le jour de la fête, tout le monde est joyeux, à l’exception d’un homme qui est triste et enchaîné. Le roi arrive à la fête et voit tout le monde se réjouir comme il l’avait décrété. Il remarqua alors l’homme triste et contenu. Il dit : « Comment se fait-il que tout le monde se réjouisse de la fête de mon fils, alors que cet homme est enchaîné ? Immédiatement, il ordonna que l’homme soit libéré et libéré de ses chaînes.
Leçon :
Cette allégorie souligne la miséricorde d’Hachem et l’importance du bonheur des gens, en particulier lors de la grande révélation de la lumière, comme pendant le Chabbat, qui nous a été donné en tant qu’enfants d’Hachem. Lorsque quelqu’un ne peut pas participer à cette joie en raison de sa situation, Hachem lui accorde sa miséricorde (celui qui jeûne à cause d’un rêve montrant des jugements) et le libère de ses « chaînes ».
#302
Il en est de même pour celui qui jeûne à Chabbat. Alors que le monde entier est joyeux, cette personne est triste et comme enchaînée. Lorsque Atika Kadisha se révèle en ce jour, et que l’on découvre que cette personne est enchaînée, même si un décret de soixante-dix ans que nous avons mentionné plus tôt, qui correspond aux Séphirot de Zeir Anpin, a été convenu à son sujet, tout est déchiré. Le jugement n’a aucune valeur le concernant. Un autre jour, même si l’on jeûne un jour de semaine, on a le pouvoir d’annuler son décret ce jour-là. Combien plus encore à Chabbat ?
Leçon :
Ce texte traite de l’impact profond de l’intervention divine dans le cas d’une personne qui jeûne à cause d’un rêve troublant, en particulier à Chabbat. Selon ce texte, même si les niveaux supérieurs se sont mis d’accord sur un décret sévère s’étendant sur soixante-dix ans, il peut être annulé par l’Atika Kadisha, qui représente Keter, la miséricorde et la protection. Le jeûne à cause d’un rêve la nuit de Chabbat est particulièrement puissant et est considéré comme capable d’attirer la miséricorde d’Hachem, contrairement à d’autres types de jeûnes.
NE JEÛNEZ PAS à Chabbat si vous n’avez pas une profonde compréhension spirituelle des rêves. N’oubliez pas qu’un jeûne à Chabbat nécessite un jeûne supplémentaire pendant la semaine. Si quelqu’un veut effacer ses péchés passés, il ou elle doit faire Téchouva, s’engager dans une étude approfondie de la Torah, prier et s’acquitter de la Tzédaka.