Le Zohar Quotidien # 4607 – Kedochim – Ayez de l’Empathie à ce Sujet




Daily Zohar 4607

Holy Zohar text. Daily Zohar -4607

101. בָּרִאשׁוֹנָה מוֹדִיעָה לוֹ בַסֵּתֶר, כְּדֵי לְהוֹכִיחַ אוֹתוֹ וּלְעוֹרֵר אוֹתוֹ, שֶׁלֹּא יַכִּיר בּוֹ בֶּן אָדָם. וְזֶה הוּא בֵּינוֹ לְבֵינוֹ. אִם מְקַבֵּל – טוֹב, וְאִם לֹא – מוֹדִיעַ לוֹ בֵּין אוֹהֲבָיו. בִּזְמַן שֶׁהַכֹּהֵן הַגָּדוֹל הָיָה בָעוֹלָם, נָתַן לוֹ מַחֲלָה בְמִטָּתוֹ, וּבָאוּ אוֹהֲבָיו שֶׁל הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא, וּמוֹדִיעִים לוֹ, שֶׁאִם יֵשׁ בּוֹ חוֹבָה שֶׁיָּשׁוּב מִמֶּנָּה וִיעַיֵּן בִּדְבָרָיו. אִם מְקַבֵּל – מוּטָב, וְאִם לֹא – מוֹכִיחַ אוֹתוֹ בְגָלוּי, בְּמָמוֹנוֹ, בְּבָנָיו, שֶׁכֻּלָּם מְדַבְּרִים עָלָיו וְיָבוֹאוּ אֵלָיו. אִם מְקַבֵּל – מוּטָב, וְאִם לֹא – מַתִּיר לוֹ קוֹנוֹ לַעֲשׂוֹת רְצוֹנוֹ, וְלֹא מַחֲזִיק בּוֹ לְעוֹלָמִים. כְּגוֹן זֶה צָרִיךְ לוֹ לְהוֹכִיחַ לַחֲבֵרוֹ בָּרִאשׁוֹנָה בַּסֵּתֶר, וְאַחַר כָּךְ בֵּין אוֹהֲבָיו, וּלְבַסּוֹף בְּגָלוּי. מִכָּאן וּלְהָלְאָה יַעֲזֹב לוֹ וְיַעֲשֶׂה כִרְצוֹנוֹ.
102. וְעַל זֶה כָּתוּב הוֹכֵחַ תּוֹכִיחַ. הוֹכֵחַ – בַּסֵּתֶר, שֶׁלֹּא יֵדַע בּוֹ בֶּן אָדָם. תּוֹכִיחַ – בֵּין חֲבֵרָיו וְאוֹהֲבָיו. אֶת עֲמִיתֶךָ – בְּגָלוּי. וְעַל כֵּן לֹא כָתוּב בָּרִאשׁוֹנָה תּוֹכִיחַ, אֶלָּא הוֹכֵחַ. וְעוֹד הוֹכֵחַ – אִם הוּא אָדָם שֶׁיִּתְבַּיֵּשׁ, לֹא יֹאמַר לוֹ וְלֹא יוֹכִיחַ אוֹתוֹ אֲפִלּוּ בַּסֵּתֶר, אֶלָּא יֹאמַר לְפָנָיו כְּמִי שֶׁמְּסַפֵּר בִּדְבָרִים אֲחֵרִים. וּבְתוֹךְ אוֹתָם דְּבָרִים יַזְכִּיר מִי שֶׁעוֹשֶׂה אוֹתוֹ הַחֵטְא הוּא כָּךְ וְכָךְ, כְּדֵי שֶׁהוּא יֵדַע בְּעַצְמוֹ וְיַעֲזֹב אֶת אוֹתוֹ הַחֵטְא. וְעַל כֵּן הוֹכֵחַ. וְאִם לֹא – תּוֹכִיחַ. וְאַחַר כָּךְ אֶת עֲמִיתֶךָ – בְּגָלוּי. מִכָּאן וָהָלְאָה – וְלֹא תִשָּׂא עָלָיו חֵטְא.


Commentaire de Zion Nefesh:

Traduction par Philippe Lombard

Commentaires de Zion Nefesh
Traduction de Philippe Lombard

Zohar Kedochim
Suite du ZQ 4606

#101

Au début, il l’informe secrètement pour le réprimander et le réveiller afin que personne d’autre ne le sache. Cela se passe entre les deux. S’il accepte la réprimande, c’est bien. S’il ne l’accepte pas, il lui en fait part au milieu de ses amis. Lorsque le Grand Prêtre était dans le monde, Il l’affligeait d’une maladie dans son lit, et les bien-aimés du Très-Saint, Béni Soit-Il, venaient l’informer que s’il y avait une faute en lui, il devait se repentir et examiner ses actes. S’il acceptait, c’était bon. Sinon, il le réprimandait ouvertement en le punissant sur ses biens ou sur ses enfants, de sorte que tout le monde chuchotait à son sujet et venait le rappeler à la repentance. S’il acceptait, c’était bon. Sinon, son Maître commençait à faire sa volonté et ne l’importunait plus.
De même, il faut réprimander son ami. D’abord en secret, puis parmi ses amis, et enfin ouvertement. Après cela, il doit le laisser agir selon sa propre volonté.

#102

C’est pourquoi il est écrit : « הוֹכֵחַ תּוֹכִיחַ », « Tu réprimanderas ton prochain » (Lévitique 19:17). (הוֹכֵחַ) signifie « réprimander en secret, afin que personne d’autre ne le sache. » (תּוֹכִיחַ) signifie « Réprimander au milieu de ses amis et de ses proches. » (אֶת עֲמִיתֶךָ) signifie Ton prochain ouvertement. Par conséquent, initialement, il n’est pas dit de (תּוֹכִיחַ) « réprimander au milieu de ses amis » , mais plutôt de (הוֹכֵחַ) « réprimander en secret »
De plus, s’il s’agit d’une personne facilement embarrassée, ne lui dites pas directement ou ne le réprimandez pas, même en secret. Au contraire, parlez en sa présence comme si vous racontiez une histoire différente, et au milieu de ces mots, mentionnez quelqu’un qui a commis un péché similaire et ce qu’il faut faire pour qu’il comprenne de lui-même et abandonne le péché. C’est pourquoi il est dit « réprimande » (הוֹכֵחַ). Si cela ne fonctionne pas, il faut alors « réprimander » (תּוֹכִיחַ), et ensuite, ouvertement, « son prochain » (את עמיתך), comme mentionné plus haut. A partir de là, « et tu ne porteras pas le péché à cause de lui » (וְלֹא תִשָּׂא עָלָיו חֵטְא), ce qui signifie qu’il ne faut plus lui faire de reproches.

Leçon :

La réprimande initiale est faite secrètement pour éviter la honte publique et permettre à la personne de corriger son comportement en privé. Si la réprimande secrète n’est pas acceptée, elle est faite parmi les amis qui peuvent aider à influencer la personne à se repentir. Si la réprimande entre amis n’est toujours pas acceptée, elle devient publique, souvent par le biais de malheurs que les autres remarquent, encourageant la personne à réfléchir à ses actions.
La méthode de réprimande reflète la manière dont le Très-Saint, Béni Soit-Il, réprimande, en passant de la réprimande privée à la réprimande publique, en faisant preuve d’attention et de patience au cours de ce processus. Si toutes les formes de réprimande échouent, la personne est laissée libre d’agir selon sa volonté, ce qui indique que la responsabilité de la réprimande a été remplie.
Lorsqu’on a affaire à une personne facilement embarrassée, il convient d’utiliser des méthodes indirectes de réprimande, permettant à la personne de se rendre compte de son erreur et de la corriger sans confrontation directe.
Cet enseignement du Zohar souligne l’importance de la sensibilité, de la discrétion et d’une approche structurée pour réprimander quelqu’un. Il garantit que la réprimande est faite avec l’intention d’aider la personne à se corriger sans lui causer de honte ou de gêne inutiles.