Daily Zohar 4612
115. (וְזֶה) עוֹד, דָּרְשָׁה צֶמֶר וּפִשְׁתִּים – לַעֲשׂוֹת נְקָמָה בְּמִי שֶׁמְּחַבֵּר אוֹתָם יַחַד. אֲבָל מָתַי שׁוֹרָה? בְּשָׁעָה שֶׁהוּא בִּשְׁלֵמוּת, שֶׁכָּתוּב וַתַּעַשׂ בְּחֵפֶץ כַּפֶּיהָ. וְצִיצִית, הֲרֵי בֵּאַרְנוּ שֶׁשָּׁם בְּאוֹתוֹ הַכְּלָל שֶׁל הַשְּׁלֵמוּת נִמְצָא, וְלֹא עוֹשֶׂה דָבָר. אֲבָל בְּשָׁעָה שֶׁלֹּא נִמְצָא בִשְׁלֵמוּת, מִי שֶׁבָּא לְחַבְּרָם יַחַד, מְעוֹרֵר עָלָיו רוּחַ שֶׁאֵינָהּ צְרִיכָה.
116. מִי מוֹכִיחַ דָּבָר זֶה? קַיִן וְהֶבֶל מוֹכִיחִים, שֶׁזֶּה בָּא מִצַּד אֶחָד, וְזֶה בָּא מִצַּד אַחֵר, וּמִשּׁוּם כָּךְ אֵינֶנּוּ צְרִיכִים לְחַבְּרָם יַחַד. (מִי מוֹכִיחַ דָּבָר זֶה? קַיִן וְהֶבֶל מוֹכִיחִים) וְקָרְבָּנוֹ שֶׁל קַיִן הִתְרַחֵק מִלִּפְנֵי קָרְבָּנוֹ שֶׁל הֶבֶל.
117. וְעַל כֵּן, וּבֶגֶד כִּלְאַיִם שַׁעַטְנֵז לֹא יַעֲלֶה עָלֶיךָ. לֹא יַעֲלֶה עָלֶיךָ סְתָם, לֹא יַעֲלֶה עָלֶיךָ רוּחַ אַחֶרֶת לִשְׁלֹט בְּךָ. וְצָרִיךְ לוֹ לָאָדָם לְהַרְאוֹת מַעֲשֶׂה כָּשֵׁר כְּמוֹ שֶׁרָאוּי, וּבְאוֹתוֹ מַעֲשֶׂה שׁוֹרָה עָלָיו רוּחַ קְדוֹשָׁה, רוּחַ עֶלְיוֹנָה, לְהִתְקַדֵּשׁ בּוֹ. בָּא לְהִתְקַדֵּשׁ – מְקַדְּשִׁים אוֹתוֹ, שֶׁכָּתוּב וְהִתְקַדִּשְׁתֶּם וִהְיִיתֶם קְדֹשִׁים כִּי קָדוֹשׁ אֲנִי ה’.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Kedochim
Suite du ZQ 4611
#114
Proverbe 31 :13
“ . דָּרְשָׁה צֶמֶר וּפִשְׁתִּים וַתַּעַשׂ בְּחֵפֶץ כַּפֶּיהָ ”
“ Elle cherche la laine et le lin, et travaille volontiers de ses mains. ”
Il demande : « דָּרְשָׁה ». « Chercher » « Qu’est-ce que chercher ? » Il répond que la Shékina, appelée la « femme de valeur », cherche et interroge la laine et le lin et celui qui les unit pour le punir.
Et si vous dites, pourquoi est-il permis d’avoir « שעטנז » « , il répond : cela a déjà été expliqué. Mais là, le vêtement est selon sa correction propre, c’est-à-dire selon sa Mitzva, dans la complétude de l’acte tel qu’il doit être. En d’autres termes, parce que la Mitzva est ainsi, il n’est pas considéré comme un acte tordu.
Notes :
La Shékina, représentée comme la « femme de valeur », recherche activement et demande des comptes sur le mélange de la laine et du lin, soulignant ainsi l’importance de respecter cette Mitzva.
Malgré l’interdiction générale du « שעטנז » Shaatnez, il existe une exception en ce qui concerne la Mitzva des Tsitsit. Cette exception est fondée sur le principe selon lequel lorsqu’un vêtement est porté conformément à la Mitzva, il est considéré comme étant dans sa forme propre et complète.
#115
En outre, on peut interpréter que « דָּרְשָׁה » » Chercher » concernant la laine et le lin fait référence à l’exigence du châtiment de celui qui les assemble. Cependant, lorsque la sainteté les habite, c’est lorsque l’acte est complet, selon ce qui est écrit : « וַתַּעַשׂ בְּחֵפֶץ כַּפֶּיהָ ». « Et elle travaille volontiers de ses mains ».
En ce qui concerne les Tsitsit, nous avons expliqué que le « שעטנז » Shaatnez est inclus dans la plénitude générale, et i n’entraîne pas le jugement de l’autre côté (Sitra Achra). Il est donc permis, selon ce qui est écrit : « וַתַּעַשׂ בְּחֵפֶץ כַּפֶּיהָ ». « Et elle travaille volontiers de ses mains ». Mais lorsque l’acte n’est pas achevé, quiconque tente de rassembler la laine et le lin, un esprit qui ne doit pas être invoqué – Sitra Achra – est suscité sur lui.
#116
Cette question est illustrée par Caïn et Abel, qui démontrent ce principe. Abel est venu du côté de la Sainteté, tandis que Caïn est venu de l’Autre-Côté. C’est pourquoi ils ne doivent pas être unis. Lorsqu’ils apportèrent tous deux leurs offrandes, « Caïn apporta en offrande à YHVH des fruits du sol (du lin) » (Genèse 4:3).
« Abel apporta aussi des premiers-nés de son troupeau et de leur graisse. Et YHVH respecta Abel et son offrande.
Leurs offrandes étaient différentes et ne s’unissaient pas ; l’offrande de Caïn était même écartée à cause de l’offrande d’Abel.
Notes :
Les offrandes de Caïn et d’Abel reflètent le principe plus large de la séparation des éléments saints et impies, renforçant ainsi la discussion sur le fait de ne pas mélanger la laine et le lin.
Tout comme les offrandes de Caïn et d’Abel ne pouvaient s’unir, le mélange de la laine et du lin, qui représentent différents niveaux spirituels, doit être évité, sauf dans des circonstances spécifiques qui garantissent la pureté et la sainteté, comme dans la Mitzva des Tsitsit.
#117
Lévitique 19 :19
“ . אֶת חֻקֹּתַי תִּשְׁמֹרוּ בְּהֶמְתְּךָ לֹא תַרְבִּיעַ כִּלְאַיִם שָׂדְךָ לֹא תִזְרַע כִּלְאָיִם וּבֶגֶד כִּלְאַיִם שַׁעַטְנֵז לֹא יַעֲלֶה עָלֶיךָ ”
“ Vous observerez mes lois. Tu ne laisseras pas ton bétail s’accoupler avec une autre espèce. Tu n’ensemenceras pas ton champ avec des semences mélangées. Tu ne porteras pas non plus un vêtement de lin et de laine mélangés – Shaatnez. ”
Par conséquent : « Tu ne porteras pas un vêtement de laine et de lin mélangés », ce qui est considéré comme du Shaatnez indique en gros qu’un esprit étranger ne doit pas te dominer. Une personne doit montrer des actions appropriées et convenables, et grâce à ces actions, un esprit saint et exalté habitera sur eux pour les sanctifier. Comme il est dit, « וְהִתְקַדִּשְׁתֶּם וִהְיִיתֶם קְדֹשִׁים כִּי קָדוֹשׁ אֲנִי ה » « Sanctifiez-vous et soyez saints, car je suis saint “ (Lévitique 11, 44).
Notes :
L’interdiction de porter ce qui est qualifié de Shaatnez s’applique aux vêtements physiques ainsi qu’à la prévention de la domination d’une personne par un esprit étranger ou impur. Ce principe s’étend du domaine physique au domaine spirituel.
Lorsqu’une personne s’efforce de se purifier, elle reçoit l’aide d’en haut. Cela se reflète dans le principe « בא לטהר «מקדשים אותו » , « Celui qui vient se purifier est assisté d’en haut », ce qui est soutenu par la Mitzva en sanctifiant la personne, parce que Dieu est saint.
La pureté spirituelle protège des influences négatives.