Daily Zohar 4659
250. יִשְׂרָאֵל שֶׁהָיוּ מְשֻׁעְבָּדִים לָהֶם, הָיוּ מִתְקָרְבִים לָהֶם, וְלָמְדוּ מֵהֶם, וְהָיוּ טוֹעִים אַחֲרֵיהֶם. וְהַיְנוּ מַה שֶּׁכָּתוּב, כְּמַעֲשֵׂה אֶרֶץ מִצְרַיִם אֲשֶׁר יְשַׁבְתֶּם בָּהּ לֹא תַעֲשׂוּ וּכְמַעֲשֵׂה אֶרֶץ כְּנַעַן וְגוֹ’. וְכָתוּב וְלֹא יִזְבְּחוּ עוֹד אֶת זִבְחֵיהֶם לַשְּׂעִירִים וְגוֹ’. לָמַדְנוּ, בְּשָׁעָה שֶׁהָיוּ מַקְרִיבִים לָהֶם עַל גַּבֵּי הַשָּׂדֶה וְהָיוּ מְזַמְּנִים אוֹתוֹ הַדָּם וּמַקְרִיבִים קָרְבְּנוֹתֵיהֶם, הָיוּ מִתְכַּנְּסִים כָּל אוֹתָם מִינִים רָעִים, וְרוֹאִים אוֹתָם כְּמוֹ הַשְּׂעִירִים, כֻּלָּם מְלֵאִים בְּשֵׂעָר, וּמוֹדִיעִים לָהֶם מַה שֶּׁהֵם רוֹצִים.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Acharei Mot
Suite du ZQ 4658
#249
Nous avons appris que dix niveaux de Hockmah des Klipot sont descendus dans le monde. Tous ont été concentrés et souillés en Égypte, à l’exception d’un seul qui s’est répandu dans le reste du monde en dehors de l’Égypte. Il y avait là tous les types de sorcellerie, et grâce à eux, l’Égypte connaissait la sorcellerie mieux que toutes les autres nations du monde. Lorsque les Égyptiens voulaient se servir de leur sorcellerie pour leurs actes, ils se rendaient dans les champs, sur les hautes montagnes, et offraient des sacrifices. Ils creusaient des tranchées dans le sol et les entouraient de sang, tandis que le reste du sang s’accumulait dans les tranchées, sur lesquelles ils plaçaient la viande. Ils offraient des sacrifices à ces forces maléfiques, et ces forces maléfiques se rassemblaient et s’approchaient d’eux sur cette montagne, s’apaisant avec eux.
Notes :
Ce Zohar explique les pratiques obscures de l’Égypte ancienne, en particulier leur maîtrise de la sorcellerie (kishufim) et la façon dont ces formes impures de sagesse (Hockmot) y étaient centrées. Les dix niveaux de Hockmah mentionnés ici se réfèrent à des forces négatives et impures qui correspondent aux dix Séphirot du côté de l’impureté, ou Klipot. L’Égypte, connue pour son implication profonde dans l’occultisme, avait accès à cette sagesse impure plus que toute autre nation.
Les rituels utilisés par les Égyptiens pour invoquer ces forces sont décrits en détail. Ils accomplissaient ces rites obscurs en offrant des sacrifices de sang, en creusant des tranchées dans le sol et en versant le sang de manière à former un cercle autour de la tranchée. Les forces de l’impureté étaient attirées par ces offrandes, et les Égyptiens s’engageaient avec elles sur les montagnes, utilisant ces rites pour manipuler et maîtriser les pouvoirs de la sorcellerie.
Ce paragraphe souligne le contraste entre le niveau de pureté de Hockmah et la mauvaise utilisation des forces spirituelles, montrant comment l’impureté et la sorcellerie étaient pratiquées en opposition aux Séphirot sacrées. Il rappelle les dangers de l’exploitation de l’énergie spirituelle à des fins impures et la façon dont l’Égypte est devenue une plaque tournante de ces pratiques obscures.
#250
Les Israélites, qui étaient soumis à la servitude des Égyptiens, commencèrent à s’approcher d’eux et à s’instruire de leurs manières de faire, et ils s’égarèrent en les suivant. C’est ce qui est écrit :
Lévitique 18 :3
כְּמַעֲשֵׂה אֶרֶץ מִצְרַיִם אֲשֶׁר יְשַׁבְתֶּם בָּהּ לֹא תַעֲשׂוּ וּכְמַעֲשֵׂה אֶרֶץ כְּנַעַן אֲשֶׁר אֲנִי מֵבִיא אֶתְכֶם שָׁמָּה לֹא תַעֲשׂוּ וּבְחֻקֹּתֵיהֶם לֹא ”
“ . תֵלֵכוּ
“ Vous ne ferez pas ce qui se fait dans le pays d’Égypte, où vous avez habité ; vous ne ferez pas ce qui se fait dans le pays de Canaan où je vous emmène, et vous ne suivrez pas leurs coutumes.”
Il est aussi écrit :
Lévitique 17 :7
” . וְלֹא יִזְבְּחוּ עוֹד אֶת זִבְחֵיהֶם לַשְּׂעִירִם אֲשֶׁר הֵם זֹנִים אַחֲרֵיהֶם חֻקַּת עוֹלָם תִּהְיֶה זֹּאת לָהֶם לְדֹרֹתָם ”
“ Ils n’offriront plus leurs sacrifices aux démons auxquels ils se sont prostitués. Ce sera pour eux une loi perpétuelle, à laquelle ils se soumettront de génération en génération. »
Nous avons appris que lorsqu’ils offraient des sacrifices en plein champ, ils préparaient le sang et présentaient leurs offrandes, toutes ces forces du mal se rassemblaient. Elles leur apparaissaient comme des שְּׂעִירִים (démons poilus, en forme de chèvres), car elles étaient couvertes de poils, et elles leur révélaient tout ce qu’ils voulaient savoir.
Notes :
Ce passage évoque l’influence négative des Égyptiens sur les Israélites pendant leur période d’esclavage en Égypte. Les Israélites, qui ont vécu parmi les Égyptiens pendant de nombreuses années, ont été exposés à leurs pratiques, notamment l’idolâtrie et la sorcellerie. Le texte évoque la manière dont ils ont été égarés par les coutumes égyptiennes, même si, plus tard, dans la Torah, il leur a été explicitement ordonné de ne pas suivre ces pratiques lorsqu’ils sont entrés sur la Terre d’Israël ou de Canaan.
Le texte met également l’accent sur les rituels pratiqués par les Égyptiens. Ils offraient des sacrifices en plein champ pour invoquer des forces impures et communiquer avec elles. Ces forces, connues sous le nom de שְּׂעִירִים Se’irim, apparaissaient comme des démons couverts de poils et répondaient aux demandes de ceux qui les invoquaient. Cette description souligne l’impureté visuelle et spirituelle associée à ces êtres.
Il s’agit d’une mise en garde contre l’influence du paganisme et de l’idolâtrie, qui nous rappelle l’importance de maintenir la pureté spirituelle et de s’abstenir d’entrer en contact avec des forces impures, comme l’ordonne la Torah.