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Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe Lombard

Zohar Vaéra
Suite du ZQ 4764

#161

Lorsque la nuit est partagée (à minuit), ceux qui désirent se souvenir toujours du Très-Saint, Béni Soit-Il, ne permettent pas à leur cœur de se reposer. Ils se lèvent du lit pour évoquer le Très-Saint, Béni Soit-Il.
À l’aube, ils se rendent tôt à la synagogue pour louer le Très-Saint, Béni Soit-Il. De même, après midi – au moment de la prière de l’après-midi (Min’ha) – et le soir, ils poursuivent leur service lorsque la nuit s’épaissit et se fond dans l’obscurité et que le soleil se couche.
À propos de ces gens-là, il est écrit : « הַמַּזְכִּירִים אֶת ה’ אַל דֳּמִי לָכֶם ». « Vous qui mentionnez Hachem, ne prenez pas de repos » (Ésaïe 62:6). Cela fait référence au peuple saint–Israël.

Notes :
Le saint peuple d’Israël maintient une connexion ininterrompue avec Hachem par la prière et la louange à tout moment – à minuit, le matin, l’après-midi et la nuit – remplissant son rôle éternel qui est de mentionner Hachem.

#162

A ce propos, le Très-Saint, Béni Soit-Il, s’est souvenu d’eux en Égypte, et ils se sont levés contre Pharaon, ceux qui ne cessent jour et nuit.
Et qui sont-ils ? Ce sont les grenouilles dont la voix ne se tait jamais. C’est parce que la nation sainte –Israël – ne cesse jour et nuit de louer le Très-Saint, Béni Soit-Il. Personne en Égypte ne pouvait converser avec son prochain à cause de ce bruit incessant. À cause d’elles, le pays fut ruiné, et des nourrissons et des enfants moururent à cause de leur bruit.

Notes :
Le coassement incessant des grenouilles en Égypte reflétait la louange ininterrompue à Hachem par le saint peuple d’Israël, symbolisant la justice de Hachem contre Pharaon pour avoir réduit au silence le culte d’Israël.