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Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe Lombard

Zohar Vayakhel
Suite du ZQ 4805

#187

Dans ce secret, il y a un autre secret : cet esprit (Rouach) tire son plaisir en ce jour des réjouissances d’Israël et de ses délices. C’est pourquoi il faut donner du plaisir par la nourriture et la boisson en prenant trois repas à Chabbat, correspondant aux trois niveaux de foi tels qu’ils ont été établis (plus haut dans Parashat Yitro, sections 455-457 dans le commentaire HaSulam). Et cet esprit éprouve de la joie et du plaisir de ces repas d’Israël. Heureux celui qui fait plaisir et honore le Chabbat en ce jour !

#188

Cet esprit (Rouach) tire son plaisir, tout au long des six jours de la semaine, de l’esprit céleste d’Atik, le plus ancien de tous les anciens (עתיק דכל עתיקין).
À Chabbat, puisqu’il est descendu et s’est baigné dans le Gan Eden pendant la nuit, il éprouve alors le plaisir des délices du corps par le repas de Émunah (la foi). Ce Rouach se pare d’en haut et d’en bas, et sa place se trouve dans toutes les directions, c’est-à-dire dans Hockmah et dans les Hassadim. Il est couronné de la couronne supérieure – les Hassadim – et de la couronne inférieure – Hockmah.

Notes :
Ce texte enseigne que le Chabbat est l’ultime harmonie Divine, intégrant les niveaux spirituels les plus élevés avec le monde physique. En s’engageant à la fois dans la contemplation spirituelle et dans le plaisir physique, on active pleinement le pouvoir du Chabbat, apportant l’unité Divine dans chaque partie de l’existence.