Le Zohar Quotidien # 4826 – Vayikra – Une Personne a Deux Ombres




Daily Zohar 4826

Holy Zohar text. Daily Zohar -4826

210. אָמַר רַבִּי יוֹסֵי, נֶפֶשׁ כִּי תֶחֱטָא, חָזַרְנוּ לַכָּתוּב עַד שֶׁיָּפוּחַ הַיּוֹם. הָעֵצָה לַנֶּפֶשׁ הַזּוֹ לְהִזָּהֵר מֵחֲטָאֶיהָ וְתָשׁוּב לְהִטָּהֵר – עַד שֶׁיָּפוּחַ הַיּוֹם, עַד שֶׁלֹּא יָפוּחַ הַיּוֹם שֶׁל הָעוֹלָם הַזֶּה וְיָבֹא אוֹתוֹ הַיּוֹם הַקָּשֶׁה שֶׁיִּתְבְּעֶנָּה הַמֶּלֶךְ דִּין לָצֵאת מֵהָעוֹלָם הַזֶּה. וְנָסוּ הַצְּלָלִים – זֶהוּ סוֹד שֶׁאוֹמְרִים בֵּין הַחֲבֵרִים, שֶׁבְּשָׁעָה שֶׁמַּגִּיעַ זְמַנּוֹ שֶׁל אָדָם לָצֵאת מִן הָעוֹלָם, צֶלֶם הָאָדָם מָעֳבָר מִמֶּנּוּ. זֶהוּ שֶׁכָּתוּב עַד שֶׁיָּפוּחַ הַיּוֹם, טֶרֶם שֶׁיִּנְשֹׁף הַיּוֹם לָצֵאת מֵהָעוֹלָם הַזֶּה. וְנָסוּ הַצְּלָלִים, שֶׁיָּעֳבַר הַצֶּלֶם, יָשׁוּב לִפְנֵי רִבּוֹנוֹ.
211. רַבִּי אֶלְעָזָר אָמַר, שְׁנֵי צְלָמִים יֵשׁ לָאָדָם כְּשֶׁהוּא בְקִיּוּמוֹ, אֶחָד גָּדוֹל וְאֶחָד קָטָן, שֶׁכָּתוּב הַצְּלָלִים, שְׁנַיִם. וּכְשֶׁנִּמְצָאִים כְּאֶחָד, אֲזַי הָאָדָם בְּקִיּוּמוֹ. וְעַל זֶה כָּתוּב וְנָסוּ הַצְּלָלִים. אֲזַי צָרִיךְ אָדָם לְהִסְתַּכֵּל בְּמַעֲשָׂיו וּלְתַקְּנָם לִפְנֵי אֲדוֹנוֹ וְיוֹדֶה עֲלֵיהֶם, מִשּׁוּם שֶׁהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא נִקְרָא רַחוּם וְחַנּוּן, וּמְקַבֵּל אֶת אוֹתָם שֶׁשָּׁבִים לְפָנָיו.


Commentaire de Zion Nefesh:

Traduction par Philippe Lombard

Zohar Vayikra
Suite du ZQ 4825

#210

Rabbi Yossi dit : Lorsqu’une une âme pèche … » (Lévitique 5:1) Revenons au verset suivant :« Avant que le vent du jour ne souffle “ (Cantique des Cantiques 2:17).

C’est un conseil pour l’âme, qui lui demande d’être attentive à ne pas pécher, qu’elle doit se repentir et se purifier avant que le jour ne respire – avant que le jour de ce monde ne passe – et que ne vienne ce jour difficile où le Roi exigera le jugement, pour retirer l’âme de ce monde. « וְנָסוּ הַצְּלָלִים » « Et que les ombres ne s’enfuient »

C’est un secret connu parmi les amis, que lorsque vient le moment pour une personne de quitter le monde, l’« ombre » (צֶּלֶם, tzelem) de la personne s’éloigne d’elle. Ainsi est-il écrit : « עַד שֶׁיָּפוּחַ הַיּוֹם » « Avant que le vent du jour ne souffle » c’est-à-dire avant que le jour ne rende son dernier soupir et qu’une personne doive quitter ce monde, « et que les ombres ne s’enfuient »- c’est-à-dire avant que l’ombre spirituelle (tzelem)ne le quitte, qu’il retourne devant son Maître.

#211

Rabbi Eléazar dit : Une personne a deux ombres (צֶּלֶם,tzelem) pendant qu’elle est dans son état d’existence – une grande et une petite – ainsi qu’il est écrit : « que les ombres ne s’enfuient » est au pluriel, et le minimum dans le langage pluriel est deux. Lorsque les deux ombres sont présentes ensemble, alors la personne est entière et établie dans son être. C’est pourquoi il est écrit : «que les ombres ne s’enfuient »

Cela signifie que lorsque ces deux ombres s’éloignent, la personne doit alors examiner ses actions, les corriger devant son Maître et confesser ses péchés. Car le Très-Saint, Béni Soit-Il, est appelé Miséricordieux et Bienveillant, et Il accepte ceux qui reviennent (se repentent, font Téchouva) devant Lui.

Notes :
Une personne a deux ombres ou images spirituelles – une grande et une petite. Lorsqu’elles sont toutes deux présentes, la personne est vivante et entière. Lorsqu’elles commencent à fuir, c’est le signe que son heure approche. À ce moment-là, la personne doit réfléchir à ses actions, se confesser, se corriger et retourner à Hachem. Car, même s’il est tard, Hachem est miséricordieux et accepte tous ceux qui reviennent.

Cet enseignement offre une compréhension profonde de la présence de l’âme dans le corps et un profond message d’encouragement : Même lorsque les « ombres » commencent à partir, la lumière d’une personne peut encore retourner à sa Source dans la pureté