Daily Zohar 4856
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Acharei Mot
Suite du ZQ 4855
#344
Rabbi Abba appela l’homme et lui dit : « Dis-nous ce qu’il en est, quelle est cette marque sur ton visage ? »
L’homme leur répondit : « Je vous en prie, ne punissez pas davantage cet homme (c’est-à-dire lui-même), car ses péchés lui ont déjà valu cette marque. »
Rabbi Abba lui demanda : « Qu’est-ce que c’est (c’est-à-dire ce qui s’est passé) ? »
L’homme répondit : « Un jour, je voyageais sur la route avec ma sœur, et nous avons logé ensemble dans une auberge. Nous avons bu trop de vin et nous nous sommes enivrés, et toute la nuit, je me suis accroché à ma sœur.
Le matin, quand je me suis réveillé, l’aubergiste se battait avec un autre homme. Je me suis interposé entre eux pour les séparer et ils m’ont frappé : l’un d’un côté et l’autre de l’autre.
Cette marque est entrée dans mon cerveau (tête) à cause des coups. J’ai été sauvé par un médecin qui était parmi nous.
Notes :
L’homme a confessé à la fois sa faute morale et l’événement physique qui l’a marqué : Le péché consistait à s’accrocher de manière inappropriée à sa sœur alors qu’il était en état d’ébriété, ce qui constituait une grave violation des limites.
La marque sur sa tête a été laissée par une correction physique qu’il a interprétée comme une punition Divine pour son péché. Son propre aveu correspond au discernement spirituel de Rabbi Abba : le visage ne révèle pas seulement des expériences physiques, mais aussi une corruption spirituelle.
Le Zohar enseigne ici subtilement que même si une punition semble naturelle (comme être battu par des hommes), elle est orchestrée spirituellement en fonction de l’état moral intérieur d’une personne.
Les péchés – en particulier les péchés impliquant une inconvenance sexuelle – causent des taches durables à la fois spirituelles et physiques.
Nos formes physiques sont des réceptacles spirituels.
Les péchés, en particulier ceux qui portent atteinte à la sainteté du corps (péchés sexuels), marquent l’âme et, parfois, le corps lui-même.
Même lorsque des événements extérieurs semblent coïncider, ils peuvent être des conséquences Divinement guidées destinées à amener une personne à la prise de conscience, au repentir et à la guérison.