Le Zohar Quotidien # 4716 – Toldot – À l’Instar de la Fragrance d’un Champ




Daily Zohar 4716

Holy Zohar text. Daily Zohar -4716

134. וַיָּרַח אֶת רֵיחַ בְּגָדָיו וַיְבָרֲכֵהוּ. בֹּא רְאֵה, וַיָּרַח אֶת רֵיחַ הַבְּגָדִים לֹא כָתוּב, אֶלָּא רֵיחַ בְּגָדָיו, כְּמוֹ שֶׁנֶּאֱמַר (שם קד) עֹטֶה אוֹר כַּשַּׂלְמָה נוֹטֶה שָׁמַיִם כַּיְרִיעָה. דָּבָר אַחֵר [זֶה הוּא] וַיָּרַח אֶת רֵיחַ בְּגָדָיו וַיְבָרֲכֵהוּ – שֶׁכֵּיוָן שֶׁהִלְבִּישׁ אוֹתָם יַעֲקֹב, הֶעֱלוּ רֵיחוֹת בְּאוֹתָהּ הַשָּׁעָה. וְעַד שֶׁלֹּא הֵרִיחַ [שֶׁהֵרִיחַ] אֶת רֵיחַ לְבוּשׁוֹ לֹא בֵרַךְ אוֹתוֹ, שֶׁהֲרֵי אָז [לֹא] יָדַע שֶׁהוּא רָאוּי לְהִתְבָּרֵךְ. שֶׁאִם לֹא רָאוּי לְהִתְבָּרֵךְ, לֹא הָיוּ עוֹלִים כָּל הָרֵיחוֹת הַקְּדוֹשִׁים הַלָּלוּ עִמּוֹ. זֶהוּ שֶׁכָּתוּב וַיָּרַח אֶת רֵיחַ בְּגָדָיו וַיְבָרֲכֵהוּ.
135. וַיֹּאמֶר רְאֵה רֵיחַ בְּנִי כְּרֵיחַ שָׂדֶה אֲשֶׁר בֵּרֲכוֹ ה’. וַיֹּאמֶר – דָּבָר נִסְתָּר הוּא. יֵשׁ אוֹמְרִים שֶׁהָיְתָה הַשְּׁכִינָה, וְיֵשׁ אוֹמְרִים שֶׁיִּצְחָק הָיָה. כְּרֵיחַ שָׂדֶה אֲשֶׁר בֵּרֲכוֹ ה’ – מִי הַשָּׂדֶה? זֶה שְׂדֵה הַתַּפּוּחִים, הַשָּׂדֶה שֶׁהָאָבוֹת הָעֶלְיוֹנִים [חוֹמְדִים] סוֹמְכִים אוֹתוֹ וּמְתַקְּנִים אוֹתוֹ.


Commentaire de Zion Nefesh:

Traduction par Philippe Lombard

Zohar Toldot
Suite du ZQ 4715

#134

« Il sentit l’odeur de ses vêtements, et il le bénit » « וַיָּרַח אֶת רֵיחַ בְּגָדָיו וַיְבָרֲכֵהוּ » (Genèse 27:27).
Voyez plutôt : Il n’est pas dit « le parfum des vêtements “, mais plutôt ” le parfum de ses vêtements », selon ce qui est écrit : « עֹטֶה אוֹר כַּשַּׂלְמָה נוֹטֶה שָׁמַיִם כַּיְרִיעָה ». « Qui se couvre de lumière comme d’un vêtement; Qui étend les cieux comme un rideau » (Psaumes 104:2).

Ce verset fait référence à Zeir Anpin, la ligne Médiane de l’Arbre de Vie. Zeir Anpin limite l’illumination de Hockmah de sorte qu’elle s’illumine comme un parfum qui monte du bas vers le haut. C’est pourquoi le verset dit « le parfum de ses vêtements », c’est-à-dire après que Jacob – qui représente la ligne Médiane – les a portés. Avant que Jacob ne les porte, ils ne dégageaient aucune fragrance.

Autre explication pour « Et il sentit le parfum de ses vêtements » : Lorsque Jacob a porté les vêtements, ils ont dégagé un parfum à ce moment-là. Tant qu’Isaac n’avait pas senti l’odeur des vêtements, il ne le bénissait pas. Ce n’est que lorsqu’ils ont émis leur senteur qu’Isaac a su que Jacob était digne d’être béni. Ces fragrances sacrées ne se seraient pas élevées avec lui si Jacob n’en avait pas été digne. C’est le sens du verset : « Il sentit le parfum de ses vêtements, et il le bénit ».

#135

« Et il dit : ‘Voyez, le parfum de mon fils…’ » « וַיֹּאמֶר רְאֵה רֵיחַ בְּנִי’ » (Genèse 27:27). L’expression « Et il dit » est ambiguë, car on ne sait pas qui parle. Certains disent que c’étaitt la Shékina qui parlait, tandis que d’autres disent que c’était Isaac qui parlait.

« Comme le parfum d’un champ que YHVH a béni » « כְּרֵיחַ שָׂדֶה אֲשֶׁר בֵּרֲכוֹ ה ». Le texte demande : « De quel champ s’agit-il ? » et répond : « C’est le champ des pommes « , en référence à la Noukva, qui est appelée “ le champ des pommes saintes ” ( » חקל תפוחין קדישין « en araméen). C’est le champ que les pères célestes – Hessed, Gébourah et Tiféret – corrigent et soutiennent.

Explication : Lorsque la Noukva reçoit de Hessed, de Gébourah et de Tiféret de Zeir Anpin, qui sont appelées les trois couleurs de la pomme – blanche, rouge et verte – elle est alors appelée « le champ des pommes ». À ce moment-là, elle est illuminée par la lumière de Hockmah. Étant donné que l’illumination de Hockmah en elle ne brille que de bas en haut, elle est appelée « parfum » parce que le parfum est reçu de bas en haut – du nez au cerveau – et ne s’écoule pas de haut en bas.

Ainsi, le verset « comme le parfum d’un champ que YHVH a béni » fait référence à l’illumination de Hockmah au sein de la Noukva, qui brille dans l’aspect de la fragrance.

Notes :
Le blanc de la pomme représente Hessed, le rouge Gébourah et le vert Tiféret.