Daily Zohar 4718
142. וּבְרָחֵל לֹא הָיָה כֵן, שֶׁלֹּא שָׁמַר שִׁבְעָה יָמִים, אֶלָּא שֶׁבַע שָׁנִים שֶׁעָבַד אַחַר כָּךְ. וְאִם תֹּאמַר, אִם כָּךְ, שָׁנִים שֶׁל שְׁמִטָּה הָיָה לוֹ לַעֲבֹד קֹדֶם וְאַחַר כָּךְ לְהִזְדַּוֵּג עִם הַשְּׁמִטָּה? אֶלָּא כֵּיוָן שֶׁקִּבֵּל עָלָיו לַעֲבֹד, כְּאִלּוּ עָבַד אוֹתָם. בָּא רַבִּי אַבָּא וּנְשָׁקוֹ. אָמַר, בָּרוּךְ הָרַחֲמָן שֶׁזָּכִיתִי לַפָּסוּק הַזֶּה, עַל אוֹתוֹ הַמָּקוֹם כָּתוּב (ישעיה מט) ה’ חָפֵץ לְמַעַן צִדְקוֹ יַגְדִּיל תּוֹרָה וְיַאְדִּיר.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Vayetsé
Suite du ZQ 4411 du 24 Novembre 2023
#141
Si vous demandez : « Si les sept premières années où Jacob a travaillé étaient pour le Jubilé (יובל), qui correspond à Léa, alors la Torah déclare à propos du Jubilé : « Sept ans, sept fois » ce qui fait un total de quarante-neuf ans. Mais où sont ces sept fois sept ans ? Jacob n’aurait-il pas dû travailler quarante-neuf ans pour Léa, correspondant aux années du Jubilé ? »
La réponse est la suivante : Ce sont les sept jours des noces de Léa, ainsi qu’il est écrit : « מַלֵּא שְׁבֻעַ זֹאת ». « Compléter la semaine avec celle-ci « (Genèse 29:27). Ces sept jours complétaient le compte de quarante-neuf car chaque jour est considéré comme une septaine complète. Ainsi qu’il est écrit : « שֶׁבַע בַּיּוֹם הִלַּלְתִּיךָ עַל מִשְׁפְּטֵי צִדְקֶךָ ». « Sept fois par jour, je te loue » (Psaumes 119:164), où chaque jour individuel englobe et inclut les sept. Ainsi, chaque jour des noces correspond à un cycle complet de sept, soit sept fois sept, ce qui équivaut à quarante-neuf, le compte des années du Jubilé.
#142
En ce qui concerne Rachel, la situation était différente de celle de Léa, car Jacob n’a pas observé sept jours de fête pour elle (après le mariage). Au lieu de cela, il a travaillé sept ans pour elle après leur mariage. Si vous demandez : « Jacob n’aurait-il pas dû travailler deux cycles sabbatiques complets (14 ans) avant, comme il l’a fait pour Léa (le Jubilé), puis s’unir à Rachel, qui correspond à la Chemitta ? », la réponse est la suivante :
Puisque Jacob a accepté sur lui-même de travailler pour elle, on a considéré qu’il avait déjà accompli le travail, et les sept sefirot nécessaires pour Rachel ont été attirées vers lui immédiatement.
Rabbi Abba s’approcha, l’embrassa et dit : « Béni soit le Miséricordieux, car j’ai mérité de comprendre ce verset. » Au regard de cet endroit – depuis la poitrine de Zeir Anpin et en dessous, correspondant au monde révélé, qui est Rachel – il est écrit : « ה’ חָפֵץ לְמַעַן צִדְקוֹ יַגְדִּיל תּוֹרָה וְיַאְדִּיר ». « YHVH désire, à cause de Sa vertu, magnifier la Torah et la rendre glorieuse » (Isaïe 42, 21).