Daily Zohar 4848
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Acharei Mot
Suite du ZQ 4847
#332
Lorsque la question dépend encore de la Téchouva (du repentir), mais que les gens ne se repentent pas, le Hei (ה) supérieur du Saint Nom YHVH, qui est Binah, prend le Vav (ו) – Zeir Anpin – et le Youd (י) – la tête de Yésod, et les ramène vers elle, parce que les gens n’ont pas accompli la Téchouva.
La combinaison devient alors הוי (Hei-Vav-Yudd), que l’on lit comme « Hovoy » (malheur).
Cela fait référence au Roi (Zeir Anpin) qui s’est complètement élevé jusqu’à Binah, et les gens crient, mais Il ne fait pas attention à eux.
Et parfois, c’est le domaine le plus élevé, le Nom caché Ehyeh(אהיה) – Keter – qui élève le Vav (Zeir Anpin) et le Youd (Yésod) vers lui-même parce que leurs prières n’ont pas été acceptées. La combinaison devient alors אוי (Aleph-Vav-Yudd), que l’on lit comme « Oy » (malheur).
Car Aleph (א) représentant Keter – le « Ehyeh » caché – a pris le Vav et le Youd à son compte. Et alors il n’y a plus de Téchouva, car le Hei – représentant Binah, la source de la Téchouva – s’est retiré de ces lettres, car il ne dépend plus de la Téchouva.
Notes :
Le Zohar révèle un système dans lequel le flux de bénédiction et de pardon est encodé dans les Saint Noms. La Téchouva est la clé du maintien de la connexion spirituelle. Lorsque les gens refusent de se repentir, ces canaux se rétractent : d’abord dans Binah (הוי – qui peut être encore sauvé), puis dans Keter (אוי – point de non-retour). Lorsque Binah (ה) ne fait plus partie de l’équation, le monde entre dans un état d’exil spirituel et de silence.