85. אֲבָל כָּל שְׁאָר דִּבְרֵי הָעוֹלָם שֶׁלֹּא בָאִים מִצַּד הַקְּדֻשָּׁה, אֵין הַבְּרָכָה שׁוֹרָה עֲלֵיהֶם כְּשֶׁהֵם בְּחֶשְׁבּוֹן, מִשּׁוּם שֶׁהַצַּד הָאַחֵר, שֶׁהוּא רַע עַיִן, יָכוֹל לִשְׁלֹט עָלָיו. וְכֵיוָן שֶׁיָּכוֹל לִשְׁלֹט עָלָיו, אֵין בְּרָכָה נִמְצֵאת בּוֹ, כְּדֵי שֶׁלֹּא יַגִּיעוּ בְרָכוֹת לְאוֹתוֹ רַע עַיִן. (וְאֵינֶנּוּ מִצַּד הַקְּדֻשָּׁה).
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Pekoudei
Suite du ZQ 4502
#84
Rabbi Yitzchak demanda à Rabbi Shimon : « Nous avons établi que la bénédiction ne repose pas sur quelque chose de mesuré ou de compté. Si c’est le cas, dans le Tabernacle, pourquoi tout était-il compté ? ».
Il répondit : « Nous avons appris que le côté de la Sainteté est tracé à partir de la ligne Médiane qui unifie la droite et la gauche, et si le décompte arrive du côté de la sainteté, la bénédiction repose toujours sur ce côté et ne s’en éloigne pas. Nous le savons par le don de la dîme. Parce que la dîme, qui est le dixième, est donnée dans l’intérêt de la Sainteté, et la bénédiction se trouve dans cette action. C’est d’autant plus vrai pour le tabernacle, qui est saint et qui vient du côté de la Sainteté.
#85
Cependant, toutes les autres choses dans le monde qui ne viennent pas du côté de la Sainteté ne reçoivent pas de bénédictions lorsqu’elles sont comptées. C’est parce que l’Autre Côté, qui a un mauvais œil, peut les dominer. L’Autre Côté observe avec les yeux grands ouverts afin de s’emparer de la lumière et des bénédictions de nos actions. Puisqu’il ne peut pas les dominer, les bénédictions ne viendront pas, et le côté impur n’en bénéficiera pas.
Leçon :
La dîme est un principe spirituel essentiel, qui consiste à consacrer un dixième de nos revenus à la lumière. Ce dixième représente l’aspect de Malkhout, qui est dépourvu de sa propre lumière et symbolise l’obscurité. En donnant le dixième, nous nous détachons de cette « obscurité » et la cédons à la lumière. Nous y parvenons en soutenant les érudits de la Torah qui diffusent la lumière dans le monde entier. Nous transformons ce dixième en pure lumière par le biais de la dîme, en apportant des bénéfices précisément là où c’est nécessaire.
La peur de la perte associée au don est une inquiétude déplacée. S’accrocher au dixième, c’est comme garder une pomme pourrie parmi des pommes saines ; cela affecte inévitablement l’ensemble du lot de manière négative tôt ou tard.
Pour en savoir plus, regardez les vidéos disponibles: https://dailyzohar.com/contributions/ (en anglais)
Conseils pour ceux qui craignent de perdre en donnant la dîme :
Tout d’abord, priez Hachem et reconnaissez votre hésitation à donner la dîme. Demandez à Hachem de vous aider à céder à la dîme et à recevoir des bénédictions en retour.
En moyenne, une personne travaille 170 heures par mois. La dîme équivaudrait donc au montant net gagné en environ 17 heures de travail. Pour vous familiariser avec la dîme sans vous sentir dépassé, commencez par donner la valeur d’une seule heure de travail par semaine. Donnez à ceux que vous percevez comme des canaux de Lumière qui soutiennent votre croissance spirituelle. N’hésitez pas à choisir un bénéficiaire différent chaque semaine pour diversifier votre impact.
Si votre compte bancaire est à découvert, abstenez-vous de payer la dîme tant que vous n’avez pas réussi à apurer ces dettes. Toutefois, les obligations régulières, telles que les paiements de l’hypothèque ou de la voiture, ne sont pas considérées comme des dettes dans ce contexte, mais plutôt comme des dépenses planifiées.
Dans les cas complexes, envisagez de donner quelques dollars pour maintenir le canal de bénédictions que la dîme ouvre. Hachem connaît nos cœurs et nous récompense en fonction de nos intentions et de nos efforts.