Daily Zohar 3893
131. אַשְׁרֵי חֶלְקָם שֶׁל הַצַּדִּיקִים שֶׁמַּקְרִיבִים בְּכָל יוֹם וָיוֹם אֶת הַקָּרְבָּן הַזֶּה לִפְנֵי הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא. וּמַה הוּא? עַצְמָם וְנַפְשָׁם שֶׁמַּקְרִיבִים לְפָנָיו. וַאֲנִי רוֹצֶה לְהַקְרִיב אֶת הַקָּרְבָּן הַזֶּה (מַמָּשׁ), וְזֶה רוֹצֶה הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא מֵאָדָם בָּעוֹלָם הַזֶּה. וְעִם כָּל זֶה, קָרְבָּן שֶׁל הַכֹּל (מַמָּשׁ)עָדִיף, כְּדֵי שֶׁיִּתְבָּרְכוּ כָּל הָעוֹלָמוֹת.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe Lombard
Zohar Vayiqra
Suite du ZQ 3892
#130
L’offrande de farine, la fleur de farine apportée au prêtre, est brûlée dans une poêle avec de l’huile de qualité. Elle représente l’état d’une personne pauvre quand sa graisse et son sang sont brulés sous l’influence de la faim. Nous avons appris que d’autres pouvaient apporter des offrandes de farine dans une poêle ou dans une casserole parce qu’à l’instar de l’offrande, le péché brûle dans le corps avec le feu du penchant au mal. Le Très-Saint, béni soit-Il, le privilégie quand une personne apporte son cœur, son esprit et son âme comme un sacrifice pour lui.
#131
Bénie soit la partie des Tzadikim qui apportent ce type de sacrifice chaque jour devant Le Très-Saint, béni soit-Il. Ils se “brûlent” ainsi que leurs âmes avec le désir de se connecter avec Hashem.
“L’autre” Yéhouda avait dit qu’il voulait faire ce sacrifice parce que c’était ce que Dieu attendait de nous en ce monde. Néanmoins les sacrifices d’animaux ont plus de valeur car tous les mondes sont bénis par eux.
Leçon:
La repentance doit être effectuée au niveau du corps et de l’âme.
L’âme avec ses niveaux de Nefesh avec le foie et le sang, de Rouah avec le cœur et la détermination et de Neshama avec l’esprit et la conscience doit amener le processus de repentance vers l’assurance de ne pas répéter les actions négatives du passé.
Le jeûne qui accompagne la repentance, est le sacrifice que nous offrons pour l’expiation. Lorsque nous offrons la graisse et le sang de notre corps, Hashem voit notre âme sans la “gravité”du corps.
Si pendant un jeûne à des fins spirituelles, une personne est préoccupée par des pensées de nourriture, elle doit faire des efforts pour se concentrer sur les aspects spirituels du jeûne. Si une personne n’est pas assez forte pour pratiquer l’abstinence, il serait plus avisé de ne pas jeûner du tout et de dédier ce temps à étudier la Torah.
La route à la pureté spirituelle n’est pas une route facile, et nous devons donner beaucoup de nous-mêmes pour s’élever.
La Tzédaka peut remplacer un jeûne en donnant la valeur d’un repas ou un jour de repas, chacun selon ses capacités.