Daily Zohar 4772
182. אָמַר רַבִּי שִׁמְעוֹן, יֵשׁ אַיֶּלֶת אַחַת בָּרָקִיעַ, וְהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא עוֹשֶׂה הַרְבֵּה בִּשְׁבִילָהּ. בְּשָׁעָה שֶׁהִיא צוֹוַחַת, הַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא שׁוֹמֵעַ אֶת הַצָּרָה שֶׁלָּהּ וּמְקַבֵּל קוֹלָהּ, וּכְשֶׁהָעוֹלָם צָרִיךְ לְרַחֲמִים, הִיא נוֹתֶנֶת קוֹלוֹת, וְהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא שׁוֹמֵעַ אֶת קוֹלָהּ, וְאָז חָס עַל הָעוֹלָם. זֶהוּ שֶׁכָּתוּב (תהלים מב) כְּאַיָּל תַּעֲרֹג עַל אֲפִיקֵי מָיִם.
183. וּכְשֶׁרוֹצָה לְהוֹלִיד, הִיא נִסְתֶּרֶת מִכָּל הַצְּדָדִים, וְאָז בָּאָה וְשָׂמָה רֹאשָׁהּ בֵּין בִּרְכֶּיהָ, וְצוֹוַחַת וּמְרִימָה קוֹלוֹת, וְהַקָּדוֹשׁ בָּרוּךְ הוּא חָס עָלֶיהָ, וּמְזַמֵּן כְּנֶגְדָּהּ אוֹתָהּ נָחָשׁ אֶחָד, וְנוֹשֵׁךְ בְּעֶרְוָתָהּ, וּפוֹתֵחַ אוֹתָהּ וְקוֹרֵעַ לָהּ אוֹתוֹ מָקוֹם, וּמוֹלִידָה מִיָּד. אָמַר רַבִּי שִׁמְעוֹן, בַּדָּבָר הַזֶּה אַל תִּשְׁאַל וְאַל תְּנַסֶּה אֶת ה’, וְכָךְ דַּוְקָא.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Bechalach
Suite du ZQ 4465 du 26 Janvier 2024
#181
Rabbi Yitzchak dit : « A ce moment-là, quand tout s’est illuminé en même temps, parce que la lumière d’Atika – bien qu’elle soit composée des Hassadim qui sont cachés – comprend néanmoins Hockmah en elle, car Hockmah dans Arich Anpin est nécessairement reçue d’elle. Par conséquent, les Hassadim d’Atika sont considérés comme plus importants que Hockmah d’Arich Anpin et sont considérés comme l’englobant, de sorte que Hockmah et les Hassadim brillent ensemble en elle.
C’est pourquoi la mer a promulgué les décrets les plus élevés : elle a noyé les Égyptiens et sauvé Israël. Les mondes supérieurs et inférieurs ont été placés en son pouvoir. C’est pourquoi nous disons que les enfants, la vie et la subsistance sont aussi difficiles pour le Très-Saint, Béni Soit-Il, que la division de la mer des Joncs, et tout le monde est d’accord avec cela. Quelle en est la raison ? Parce que l’écartement de la mer est liée à Atika.
#182
Rabbi Shimon a dit : » Il y a une certaine biche (אילה) dans le pays, et le Très-Saint, Béni Soit-Il, fait beaucoup pour elle. Lorsqu’elle crie, le Très-Saint entend sa détresse et accueille son cri. Quand le monde a besoin de miséricorde pour l’eau, elle élève sa voix, et le Très-Saint entend son cri. Le Très-Saint a alors pitié du monde. C’est ce qui est écrit : « כְּאַיָּל תַּעֲרֹג עַל אֲפִיקֵי מָיִם » « Comme le cerf pleure longuement pour des ruisseaux d’eau… » (Psaumes 42:2).
#183
Lorsque la biche doit mettre bas, elle est scellée de tous les côtés. Elle place sa tête entre ses genoux, crie et élève la voix. Le Très-Saint, Béni Soit-Il, a pitié d’elle et lui envoie un serpent, qui mord sa partie intime, l’ouvrant et la déchirant afin qu’elle puisse accoucher immédiatement. Rabbi Shimon a dit : « Dans cette affaire, il ne faut pas interroger ou mettre à l’épreuve le Très-Saint, Béni Soit-Il. C’est exactement comme cela que les choses se passent.
Notes :
Le processus d’accouchement de la biche (ayala) représente la dynamique spirituelle des épreuves suivies de la Miséricorde d’Hachem. Le serpent, qui semble être un symbole d’adversité, facilite la délivrance. Cela montre l’importance d’avoir confiance en la providence d’Hachem, même dans les moments les plus difficiles.