Daily Zohar 2731

Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe Lombard

Zohar Behar

#55
Malkhout sans connexion à Yesod est rempli de jugements et d’aspects de la mort. Nous devrions craindre de faire quoi que ce soit sans connexion à Yesod.
La lumière de Yesod rayonne sur l’obscurité de ce monde et nous permet d’accomplir notre travail sans crainte.

#56
À l’aide d’une foi profonde, nous pouvons suivre la voie que nous avons choisie de suivre en Malkhout.
À l’instar de la Lumière qui force l’obscurité à disparaître, notre foi qui est lumière, pousse Malkhout à nous emboîter le pas et à nous débarrasser des jugements de notre chemin.

Yesod qui est qualifié de « bon » est réveillé par notre foi et la pratique de la Tzedaka. L’assurance que Dieu subvienne aux besoins du monde et le soutienne, est une Lumière qui élimine les ténèbres.

Psaume 136:25
« נֹתֵן לֶחֶם לְכָל בָּשָׂר כִּי לְעוֹלָם חַסְדּוֹ »
« Celui qui nourrit toute chair, car Sa Bonté est éternelle. »

Proverbe 11:24
« יֵשׁ מְפַזֵּר וְנוֹסָף עוֹד וְחוֹשֵׂךְ מִיֹּשֶׁר אַךְ לְמַחְסוֹר »
« Il y a celui qui donne librement, et qui devient plus riche, et celui qui retient (épargne, ou évite de donner) ce qui est attendu à juste titre mais qui se retrouve dans le besoin (le manque). »

Le mot pour « retenir/épargner » est « חוֹשֵׂךְ ». Normalement, il devrait s’écrire « חוסך ». La lettre « ש » ( prononcée « Sin ») et la lettre « ס » (prononcée « Samech »)peuvent être interchangeables. (Voir la chanson/prière « El Adon » »אל אדון »). Mais utiliser La lettre « ש » dans ce verset, donne au mot la racine de « חשך » qui veut dire obscurité.

Tout dans ce monde a l’aspect des 10 Sephirot, jusqu’à nos revenus.
Lorsqu’une personne retient tout son argent, il retient également le niveau de Malkhout, qui est obscurité. L’issue en est un manque plus important, car l’obscurité grandit.
Plus nous gardons la dîme sous notre contrôle, plus l’obscurité grandit et tôt ou tard, elle se transforme dans une sorte de jugement.

Le Zohar explique que Yesod octroie des bénédictions à la personne qui est généreuse et qui donne à des causes justes.
Ceux qui ne donnent rien par peur d’avoir moins le jour d’après, manque d’assurance. Ils de déconnectent des bénédictions qui proviennent de Yesod.
Tout le monde devrait donner au moins sa dîme et un peu plus.
C’est une loi spirituelle.

Regardez les vidéos en cliquant sur les liens ci-dessous pour de plus amples explications et pour éviter de tomber dans l’obscurité. Comme je l’enseigne toujours, nous devrions partager notre dîme avec TOUS ceux qui bénéficient de nos études de la Torah et du Zohar. Ceux qui vous disent que vous devez donner qu’à un endroit, ont vraiment tort.

Il était notoire que les grands Tzadikim, pour exprimer leur assurance dans les bénédictions de Dieu, donnaient tout ce qu’ils possédaient avant d’aller se coucher. Ils n’ont jamais connu le manque.
Le Saint Ari ouvrait son échoppe que quelques heures par semaine juste pour ouvrir la « porte » afin que les bénédictions viennent vers lui et soutiennent sa famille.

Rabbi Ashlag était connu pour donner chaque jour l’argent qu’il avait. Le Baal Shem Tov ne se couchait pas avant d’avoir donné tout son argent à ceux qui étaient dans le besoin, même lorsqu’il voyageait.

Érigez votre assurance dans les bénédictions et établissez votre connexion en distribuant votre dîme( 10ème = Malkhout = obscurité) à Yesod. Sa Lumière, chaque jour, vous apporte la puissance et les bénédictions.
Je suggère de diviser la dîme en de plus petites sommes hebdomadaires, élargissant ainsi le récipient pour le Sabbat.
Ce don perpétuel créé ainsi un flot perpétuel de bénédictions.