58. רַבִּי חִיָּיא וְרַבִּי יוֹסֵי הָיוּ הוֹלְכִים בַּדֶּרֶךְ, פָּגְעוּ בְּאוֹתוֹ הַר, מָצְאוּ שְׁנֵי גְבָרִים שֶׁהָיוּ הוֹלְכִים. בֵּין כָּךְ רָאוּ אִישׁ אֶחָד שֶׁהָיָה בָּא, וְאָמַר לָהֶם: בְּבַקָּשָׁה מִכֶּם, תְּנוּ לִי מְזוֹן פַּת לֶחֶם, שֶׁשְּׁנֵי יָמִים אֵלֶּה שֶׁתָּעִיתִי בַמִּדְבָּר וְלֹא אָכַלְתִּי דָבָר. נִשְׁמַט אֶחָד מֵאוֹתָם שְׁנֵי גְבָרִים, וְהוֹצִיא מְזוֹנוֹ שֶׁהוּא הֵבִיא לַדֶּרֶךְ, וְנָתַן לוֹ וְהֶאֱכִיל וְהִשְׁקָה אוֹתוֹ. אָמַר לוֹ חֲבֵרוֹ: מַה תַּעֲשֶׂה עִם הַמָּזוֹן, שֶׁהֲרֵי אֲנִי אֶת שֶׁלִּי אֲנִי אוֹכֵל? אָמַר לוֹ: וּמָה עַל שֶׁלְּךָ אֲנִי הוֹלֵךְ? יָשַׁב אֶצְלוֹ אוֹתוֹ עָנִי, עַד שֶׁאָכַל כָּל מַה שֶּׁהָיָה אֶצְלוֹ, וְאוֹתוֹ לֶחֶם שֶׁנִּשְׁאַר נָתַן לוֹ לַדֶּרֶךְ, וְהָלַךְ לוֹ.
Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe LombardZohar Behar
#57
Le Lévitique 25 :21
“וְצִוִּיתִי אֶת בִּרְכָתִי לָכֶם בַּשָּׁנָה הַשִּׁשִּׁית וְעָשָׂת אֶת הַתְּבוּאָה לִשְׁלֹשׁ הַשָּׁנִים”
“Puis, Je vous accorderai Ma bénédiction la sixième année qui apportera une récolte pendant trois ans.”
La bonne façon d’écrire le mot “וְעָשָׂת”, “qui apportera” est “וְעָשְׂתָה”.
La lettre ה est manquante dans le verset ci-dessus. Le Zohar explique que le ה est le septième, Malkhout, et le septième est une année Sabbatique et l’aspect du repos et la réception de la Lumière.
Les bénédictions arrivent à la sixième qui est Yésod ainsi qu’il est dit :
Exode 16 :29
“רְאוּ, כִּי-יְהוָה נָתַן לָכֶם הַשַּׁבָּת–עַל-כֵּן הוּא נֹתֵן לָכֶם בַּיּוֹם הַשִּׁשִּׁי, לֶחֶם יוֹמָיִם; שְׁבוּ אִישׁ תַּחְתָּיו, אַל-יֵצֵא אִישׁ מִמְּקֹמוֹ–בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי”
“Voyez, YHVH vous a donné le Chabbat, Il vous procure le pain pour deux jours. Gardez chaque homme à sa place et le septième jour, ne laissez sortir aucun homme d’où il est.”
#58
Rabbi Chiya et Rabbi Yosei étaient en chemin et arrivèrent sur les flancs d’une montagne. Ils aperçurent deux personnes sur le chemin, tandis qu’une autre personne apparut et demanda à manger un morceau de pain.
Il leur raconta qu’il s’était perdu dans le désert et qu’il était faible, n’ayant pas mangé depuis deux jours. L’une des personnes lui tendit sa nourriture, tandis que l’autre personne se tourna vers son ami et lui demande ce qu’il ferait sans nourriture.
Je ne partage pas ma nourriture avec toi ! Son ami lui répondit par une question : «Est-ce que je dépend de toi pour vivre ?» Il s’assit alors avec le pauvre homme qui mangea toute la nourriture qu’il avait et partit.