Daily Zohar 3178

Commentaire de Zion Nefesh:
Traduction par Philippe Lombard

Zohar Noé

#82
Rabbi Chiya et Rabbi Yossi étaient en chemin lorsqu’ils arrivèrent au Mont Ararat, où Noé s’était reposé après que les eaux du Déluge se fussent retirées. Ils aperçurent de larges crevasses du temps du Déluge. Rabbi Chiya dit que le Saint, béni soit-Il, avait laissé ces crevasses pour les générations suivantes, afin que les iniquités de la génération de Noé ne soient pas effacées.

#83
Le Saint, béni soit-Il, veut se rappeler des actions des personnes vertueuses, dessus et dessous, pour les générations. Il en fait de même pour les gens mauvais qui ne suivent pas Ses voies. Il garde la mémoire de leurs actions négatives pour les générations de sorte que tout le monde peut se souvenir du “crime” et de sa “punition”.

leçon:
Lorsque le Zohar indique que les rabbins “sont en chemin”, pour la plupart du temps, il s’agit d’élévations spirituelles. Ils montent par deux ou plus sur le chemin de l’ascension pour se protéger et se soutenir les uns les autres. Il est des démons et des entités négatives qui peuvent distraire le “voyageur” spirituel d’aller plus haut.

Nous nous élevons aux niveaux spirituels lorsque nous nous endormons. Nous employons des méditations spécifiques (le Chéma du coucher) pour protéger et soutenir nos âmes dans notre ascension et obtenir un sommeil réparateur, ainsi que de véritables messages dans nos rêves.

Les “remémorations” des actions des Tzadikim sont un soutien. Les réminiscences des actions négatives perpétrées par les méchants nous permettent d’apprendre d’elles et de les éviter.

Nous portons en nous les mémoires profondément enfouies d’anciennes vies qui nous aident dans notre processus de correction. La règle de base est de transformer chaque défi en une action positive. Un défi sur notre chemin est un “souvenir” que nous avons besoin de corriger. Parfois, simplement l’acceptation de la douleur est nécessaire, pour pouvoir s’acquitter du “paiement” lui correspondant, douleur qui ensuite s’estompera.
Les défis relationnels se présentent comme étant les plus difficiles, parce qu’ils concernent l’égo que nous avons besoin de restreindre et d’amoindrir.