Le Zohar Quotidien # 3983 – Shelakh Lecha – Elle A sa Lumière Même lorsqu’Il Est parti




Daily Zohar 3983

Holy Zohar text. Daily Zohar -3983

189. וְדָבָר אַחֵר זָכִינוּ לִשְׁמֹעַ מִמֶּנּוּ: רוּחַ שֶׁהוֹלֶכֶת עֲרֻמָּה בְּאוֹתוֹ עוֹלָם בְּלִי בָנִים, אִשְׁתּוֹ תֵּעָשֶׂה כְלִי לִבְנוֹתוֹ. מָה הַטַּעַם? אִשְׁתּוֹ הִיא נֵר שֶׁנִּדְלֶקֶת מִמֶּנּוּ, וּשְׁנֵיהֶם נֵר אֶחָד הָיוּ, אוֹר זֶה יוֹצֵא מֵאוֹר זֶה. דָּעַךְ זֶה, נִדְלָק מִתּוֹךְ אוֹרוֹ מַמָּשׁ, מִשּׁוּם שֶׁהָיוּ אוֹר אֶחָד.
190. כָּעֵת, רַבִּי, נַחֲזֹר לַדְּבָרִים הָרִאשׁוֹנִים, וּכְשֶׁנַּחֲזֹר לִמְקוֹמֵנוּ נִטֹּל רְשׁוּת מֵרֹאשׁ הַיְשִׁיבָה בְּאוֹתָם דְּבָרִים שֶׁנְּקַבֵּל מִמֶּנּוּ, וְנֹאמַר לְפָנֶיךָ. אַשְׁרֵי חֶלְקְךָ שֶׁאַתָּה זוֹכֶה לְאוֹרוֹת נִסְתָּרִים מִכָּל הַצְּדָדִים מִלְמַעְלָה וּמִלְּמַטָּה מֵהָעוֹלָם הַזֶּה וּמֵעוֹלָם אַחֵר. אָמַר רַבִּי שִׁמְעוֹן, דָּבָר אֶחָד רָצִיתִי לָדַעַת, אִם תּוּכַל לְהוֹדִיעַ לִי. נָשִׁים בְּאוֹתוֹ עוֹלָם אִם זַכָּאִיּוֹת לַעֲלוֹת לְמַעְלָה, אוֹ אֵיךְ הֵן שָׁם? אָמַר לוֹ, אִי רַבִּי אִי רַבִּי, בָּזֶה יֵשׁ לָנוּ סוֹד יָתֵר (נִכְבָּד) כְּדֵי לֹא לְגַלּוֹת סוֹדוֹת שֶׁל שָׁם, אֲבָל זֶה יֵלֵךְ וְיִטֹּל רְשׁוּת, וְנֹאמַר לְךָ. בֵּין כָּךְ פָּרַח אֶחָד וְהִתְכַּסָּה מֵהֶם וְהָלַךְ לוֹ.


Commentaire de Zion Nefesh:

Traduction par Philippe Lombard

Zohar Shelakh Lecha
Suite du ZQ 3982

#189
Une autre chose dont nous avons eu le privilège d’entendre de sa part : pour un esprit qui part nu dans ce monde, autrement dit pour l’âme d’un homme qui est mort sans avoir laissé d’enfants derrière lui, sa femme devient son réceptacle en lui donnant une descendance par Yibboum.
La raison est qu’en ayant été la source de lumière de la bougie de sa femme, ils se présentaient comme une seule et même bougie. Après que la lumière de l’homme s’est éteinte – mort sans avoir eu d’enfant, il peut néanmoins être éclairé par la Lumière de sa femme, puisqu’ils étaient une et même lumière.

#190
Maintenant nous reviendrons, et en revenant à nos places, nous recevrons la permission du chef de la Yeshiva d’avoir les choses que nous recevrons de lui, et cela sera proclamé devant toi.
Bénie est ta part que tu as gagnée des lumières cachées de tous côtés, d’en haut et d’en bas, de ce monde et de l’autre monde.
Rabbi Shimon a dit que je voulais savoir une chose si tu me la laissais connaitre : est-ce que les femmes gravissent les niveaux en ce monde, ou comment se présente leur état là ?
Ah Rabbi, Ah Rabbi, ceci contient un secret précieux, par contre nous ne dévoilons pas les secrets à partir d’ici, mais on ira demander la permission et nous te le dirons. En disant cela, l’un d’eux s’envola et disparut.

Leçon :
Le Yibboum “ייבום” est un mariage par lévirat qui est une prescription de la Torah.
Ainsi que spécifié dans Deutéronome 25:5-10, le frère d’un homme qui meurt sans enfant doit marier sa veuve afin que le défunt mari puisse avoir une descendance.
Durant leur première unification, le mari transfert le niveau de Rouah de l’âme à sa femme. Cette lumière perdure dans sa femme. C’est comme enduire le réceptacle avec une Lumière unique qui lie le couple ensemble. Si aucun enfant ne sort de ce Rouah, le réceptacle – la femme, doit résoudre le problème. Le beau-frère est appelé pour sauver la correction de son frère. S’il n’y a aucun frère pour accomplir le Yibboum, c’est alors à un autre membre de la famille appartenant à la lignée du défunt d’accomplir cette correction puisqu’ils sont sur la même ligne spirituelle.
L’âme du défunt mari est alors incarnée dans l’enfant issu du mariage par Yibboum. La veuve devient une mère pour l’âme connectée à son mari dont le frère devient le père de l’enfant.
Dans le cas où l’une des parties refuse de poursuivre avec le mariage, ils doivent prendre part à une cérémonie connue sous le nom de Halizah “חליצה”. Le sens littéral du mot signifie “délivrer”.
Le Yibboum est rare de nos jours, la veuve et le beau-frère accomplissant le plus souvent la cérémonie pour délivrer la partie de l’âme du mari défunt qui est restée dans la femme.